Dans la vallée où chante la rivière,
Bercée par le vent, sous le ciel clair,
Se dresse, fier, un vieux moulin oublié.
Son secret, dans l’ombre, est bien gardé.
Au cœur de pierre de l’éternel temps,
Le silence danse, voilant son tourment.
Les ailes immobiles, semblent écouter
Les murmures du passé qu’elles veulent garder.
Les jours s’étirent, les étoiles veillent,
Sur ce colosse, mémoire qui sommeille.
La nature s’enroule, enlace ses fondations,
Révélant sa splendeur aux futures générations.
La lune monte, éclaire les champs de blé,
Sa lumière caresse, semble les consoler.
Dans ce tableau vivant où tout est émotion,
Le moulin raconte, sans dire un mot, sa passion.
Les amants viennent ici chercher refuge,
Dans les bras l’un de l’autre, ils oublient leurs luttes.
Le moulin, témoin silencieux de leurs serments,
Sait que l’amour, comme lui, défie le temps.
Les saisons tournent, le vent change de visage,
Portant avec lui joie, peine, et parfois rage.
Mais le vieux moulin, sage et sans regret,
Reste ancré, résistant à tous les tempêtes.
Il a vu des hommes naître, vivre et partir,
Des récoltes abondantes jusqu’aux pires martyrs.
Dans ses pierres, l’histoire s’est gravée,
Un poème sans fin, constamment réinventé.
L’écho de rires d’enfants jouant à cache-cache,
Les larmes séchées par la brise, quelle belle tache.
Chaque instant est précieux, le moulin le sait,
Il capture le temps, mais jamais ne le trahit.
La nuit étoilée enveloppe le monde,
Le moulin, dans son silence, contemple et sonde.
Il garde les secrets d’époques révolues,
Un trésor de vies, d’histoires inconnues.
Au petit matin, dans la rosée qui scintille,
Le moulin s’éveille, la nature s’habille.
Il se dresse là, majestueux et fier,
Symbole de résilience, au-delà des éthers.
Mais quel est donc le secret du vieux moulin?
Ce n’est point l’or, ni trésor, ni parchemin.
Il est le gardien de notre humanité,
De nos joies, nos peines, en toute simplicité.
Ainsi, la leçon que nous offre ce géant,
Est d’accueillir chaque moment pleinement.
Sa force nous inspire à persévérer,
Face aux orages de la vie, à jamais naviguer.
Dans le murmure du vent, écoutez-le parler,
Le secret du vieux moulin, c’est d’aimer.
Aimer sans compter, dans la beauté, la tragédie,
Comprendre que chaque instant est l’épitomé de la vie.
Écoutez le chant de la rivière, le frémissement des blés,
Ils parlent de renouveau, de cycles entrelacés.
Le vieux moulin, avec sa sagesse, nous rappelle :
« Dans le cœur de la nature, tout est éternel. »
Sa silhouette s’estompe à l’horizon,
Mais son message résonne, tel un don.
Le secret du vieux moulin, gravé dans le vent,
C’est d’embrasser la vie, ardemment, passionnément.
Le moulin demeure, vigilant et serein,
Symbole d’un passé, témoin de notre demain.
Il nous enseigne à regarder vers l’avenir,
Avec espoir, courage, et désir de bâtir.
Dans le cœur de chacun, un vieux moulin sommeille,
Gardien de nos rêves, de ce qui nous éveille.
Prenez-en soin, écoutez sa voix sage,
Car le secret du vieux moulin, c’est l’héritage d’une époque, d’un âge.
Fin.
