Les cieux se teintent de couleurs chatoyantes, les ombres se mêlent aux éclats du jour, et dans ce ballet des éléments, les oiseaux s’élancent. Ils flottent, libres et gracieux, comme des notes sur une partition oubliée. Leurs chants résonnent, mélodies délicates qui émerveillent les âmes attentives. À travers ce poème, célébrons ces créatures ailées, symboles de la légèreté et de l’infini, qui nous rappellent que la liberté se dresse dans les cimes des arbres.
Dans le bleu profond où la lumière danse,
Les oiseaux prennent leur élan, avec assurance.
Sur des ailes d’azur, ils tracent leur chemin,
Comme des rêves flottants, à la lueur du matin.
Leur plumage éclatant, mosaïque de couleur,
Évoque de doux souvenirs, un parfum de fleurs.
Ils flirtent avec le vent, complices des nuages,
Chantant à l’unisson des ballades de sages.
Ô, compagnons du ciel, par l’immensité enivrés,
Vous dansez sur la brise, légers et désinvoltes,
Vos cris sont des éclats de rire, enjoués,
Qui font vibrer la nature, douce et paisible soliste.
Un hibou en retrait, sage au crépuscule,
Observe avec tendresse cette farandole,
Tandis que le rouge-gorge, en douce minuscule,
Raconte des histoires d’amour sous les guirlandes folles.
Le rougeoiement du lever, sous un ciel apprivoisé,
Les perchoirs de branches où vos cœurs se posent,
Sont des trésors d’émerveillement, jamais effacés,
Des instants de magie, que le temps décompose.
Inlassablement vous fendez l’espace infini,
Échos de l’espoir, gardiens de l’harmonie,
Vos voyages sans fin ne connaissent de barrière,
Vous êtes la promesse d’une liberté sincère.
Éveillés par vos chants, nous rêvons d’aventure,
Éblouis par la grâce, nous réalisons la mesure
De cette légèreté gravée au fond de nos cœurs,
Un rappel doux-amer de la beauté des heures.
En vous contemplant, nous apprenons à nous élever,
À laisser derrière nous les pesanteurs du passé.
Votre vol est un poème, un élan de vie,
Et en ce chant subtil, l’âme trouve son abri.
