Dans l’ombre d’une nuit étoilée, où le souffle du vent murmure des secrets oubliés, se dévoilent les silhouettes mystérieuses des sorcières. Figures enchanteresses aux histoires millénaires, elles dansent entre les ombres et la clarté, tissant des sorts au fil des légendes. Ce poème entraîne le lecteur au cœur des mystères et de la magie, explorant l’essence même de ces êtres fascinants qui défient le temps et l’espace.
Dans la forêt où s’entrelacent
Les bruits du soir et les chants des feux,
Se dessine une danse, un bal des âmes
Où s’étirent des ombres aux yeux lumineux.
Sorcières de la nuit, en robes d’étoiles,
Vos rituels, secrets, cachés sous la voûte,
Les clairières frémissent de vos paroles,
Enlacées de l’odeur des potions en déroute.
Vos mains tissent des rêves au parfum d’absinthe,
Sculptent les silences, éveillent la lune,
Vous murmurez des chants, des poèmes sans fin,
Dans le frisson du crépuscule, la nuit vous croûte.
Gracieuses et fières, derrière les volutes,
De fumée bleutée et d’éclats argentés,
Vous bercez les âmes, redonnez des routes
À ceux qui, perdus, cherchent à aimer.
Nul ne sait d’où vient votre mystérieuse sagesse,
Mélange de terre, de ciel et de mer,
La magie coule de vos gestes, promesse
D’un monde réenchanté, d’un doux éclaire.
Les cœurs tremblent, hésitants, face à votre éclat,
Vous, gardiennes des ombres, des trésors enfouis,<
Éveillez les passions, pour un instant, là,
Sous le ciel complice, d’étoiles épanouies.
À l’aube naissante, vos ombres s’effacent,
Mais l’écho de votre magie plane en nocturne,
Tels des soubresauts d’une ancienne grâce,
Les légendes perdurent, dans l’air, elles retournent.
Ainsi, au gré des saisons qui s’égrènent, les sorcières demeurent des figures énigmatiques, enracinées dans notre mémoire collective. Leur magie, bien plus qu’un simple sort, nous rappelle la force des mystères qui résident en chacun de nous, l’appel d’un savoir ancien et la beauté des secrets que seules la nuit et la nature peuvent révéler. Qui sait, peut-être sous une pleine lune, entendrons-nous encore leur chant, vibrant d’une sagesse intemporelle.
