Dans le rythme effréné de nos vies modernes, les objets du quotidien deviennent les témoins silencieux de notre passage. Parmi eux, la montre se distingue, gardienne du temps qui s’écoule, un compagnon à la fois fidèle et impassible. Que de souvenirs s’attachent à son mécanisme, autant de battements que d’instants capturés, où chaque seconde se transforme en un écho de nos rêves et de nos regrets. Célébrons donc cet objet, non pas tant pour ce qu’il mesure, mais pour ce qu’il nous rappelle : la fugacité du temps.
Oh montre, précieuse complice de mes jours,
En toi s’inscrit le chant des heures,
Chaque tic-tac résonne comme un amour,
Inscrivant des échos dans les cœurs en fleurs.
Dans ton cadran, l’horizon se fige,
Les minutes s’envolent, comme des oiseaux,
Elles dansent, légères, sans un prodige,
Te soulèvent vers des horizons nouveaux.
Ton visage d’argent, d’or ou de fer,
Éclaire mes peines, caresse mes joies,
Murmurant à l’oreille, humble et sincère,
Les promesses d’un demain qui se noie.
Des montres en bois aux âmes vintage,
Tu portes en toi les vestiges du passé,
Chaque seconde, un doux langage,
De souvenirs passés en bribes entremêlées.
Quand le soleil se lève et t’invite à briller,
Les heures défilent, comme un film en noir et blanc,
Te portant, fidèle, sur mon poignet lustré,
Complice de mes rêves, de mes espoirs d’avant.
Et quand le soir se drape de mystère,
Que les ombres s’étirent dans un souffle léger,
Je te regarde, et la lumière se serre,
Les jours s’effacent, mais jamais nager.
Ainsi, cher objet au cœur de la vie,
Tu es le miroir où se pose le temps,
Chaque battement est une symphonie,
Teintée de douce mélancolie, d’instant présent.
La montre, bien plus qu’un simple instrument,
Est le fil d’Ariane de nos existences,
Nous rappelant que chaque moment
Est un cadeau précieux, une douce sentence.
À toi qui lis ces vers, prends une pause,
Réfléchis, savoure la chronologie,
Car chaque heure perdue, chaque chose éclose,
Est un chapitre de cette saga infinie.
