back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Le Coup de Grâce

Dans ‘Le Coup de Grâce’, Jean Marcenac nous plonge dans un univers mélancolique où la souffrance et le questionnement spirituel se mêlent. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème résonne par sa modernité et son intensité émotionnelle. Les mots de Marcenac révèlent une lutte profonde avec la foi et le désespoir, invitant le lecteur à réfléchir sur sa propre existence et ses croyances.
C’est moi Seigneur J’ai les bras étendus Comme quelqu’un qui ne croît pas Qui ne croît guère Comme quelqu’un qui n’était pas fait pour la croix C’est moi Seigneur qui ne sais aucune prière Moi qui ai dû tomber pour me mettre à genoux C’est moi Seigneur Haletant sous cette misère Ce grand poids de misère utile Utile Inutile Je ne sais pas Un grand vent sur la place vide La place où nous dansions l’été C’était une place nommée Place de la Raison Nous y dansions le cœur léger Car la raison elle-même est légère La danse d’aujourd’hui est lourde comme notre peine Mais c’est une danse quand même La danse d’une étoile dans la nuit C’est moi Seigneur Pourquoi aije parlé ainsi Je ne vous aime pourtant pas Je n’ai aucune envie de vous je suis devant vous comme devant cette femme qui est morte Que j’ai aimée par-dessus tout et que pourtant je n’ai jamais aimée Je ne vous aime pas Seigneur Je viens à vous d’un air mauvais Un air mauvais comme l’air de ces mauvais jours De ces jours de fièvre et de glace À coups de pioche dans le malheur Qu’il s’écroule ce désespoir de sable Et qu’il tombe par blocs aussi gros que nos cœurs C’est le désespoir Je ne l’avais jamais regardé en face J’ignorais ce visage que j’ai aujourd’hui dans la glace C’est pourtant vrai que je suis prisonnier C’est pourtant vrai qu’il n’y a rien à faire C’est pourtant vrai que nous sommes désespérés Et cette nuit aux yeux ouverts C’est pourtant vrai C’est pourtant vrai que nous sommes loin de tout et de nous-mêmes Que nous sommes au heu où vous seul vous trouvez Et nous buvons l’air noir où vous seul pouvez vivre Seigneur C’est pourtant vrai.
Ce poème de Jean Marcenac nous encourage à contempler les combats intérieurs que chacun affronte face à la souffrance. Prenez le temps d’explorer davantage ses œuvres et partagez vos impressions sur cette expérience poétique unique.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici