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L’hospitalité

Le poème ‘L’hospitalité’ de Fabre d’Eglantine, écrit dans un contexte romantique, nous plonge dans un univers où l’accueil et la bienveillance sont mis à l’honneur. Avec des images évocatrices de la nature et des sentiments sincères, ce poème reste une œuvre marquante de la littérature française qui célèbre les liens familiaux et l’amour naissant.
Il pleut, il pleut, bergère.
Presse tes blancs moutons ;
Allons sous ma chaumière,
Bergère, vite, allons :
J’entends sur le feuillage
L’eau qui tombe à grand bruit ;
Voici, voici l’orage ;
Voilà l’éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant ;
Prends un abri, bergère, À ma droite en marchant ;
Je vois notre cabane…
Et, tiens, voici venir
Ma mère et ma sœur
Anne
Qui vont
Pétable ouvrir.
Bonsoir, bonsoir ma mère ;
Ma sœur
Anne, bonsoir ;
J’amène ma bergère.
Près de vous pour ce soir.
Va te sécher, ma mie.
Auprès de nos tisons ;
Sceur, fais-lui compagnie,
Entrez, petits moutons.
Soignons bien, ô ma mère!
Son tant joli troupeau ;
Dorme?, plus de litière À son petit agneau.
C’est fait : allons près d’elle.
Eh bien donc, te voilà ?
En corset, qu’elle est belle!
Ma mère, voyez-la !
Soupons : prends cette chaise ;
Tu seras près de moi ;
Ce flambeau de mélèze
Brûlera devant toi.
Goûte de ce laitage;
Mais, tu ne manges pas ?
Tu te sens de l’orage ;
Il a lassé tes pas.
Eh bien ! voilà ta couche,
Dors-y jusques au jour ;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d’amour.
Ne rougis pas, bergère ;
Ma mère et moi, demain.
Nous irons chez ton père
Lui demander ta main.
En conclusion, ‘L’hospitalité’ nous rappelle la beauté des moments partagés en famille et la douceur de l’amour. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Fabre d’Eglantine pour découvrir davantage de cette poésie riche en émotions.

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