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Aquarelles I
Aquarelles I est un poème captivant écrit par Michel Fardoulis-Lagrange, qui nous plonge dans une exploration poétique des dunes, de la mer et des souvenirs. À travers des images évocatrices, l’auteur évoque notre quête d’identité et notre rapport à la nature. Ce poème, ancré dans une époque marquée par des réflexions profondes sur l’être humain, reste pertinent aujourd’hui, invitant les lecteurs à réfléchir sur leur propre existence.
(extraits) I Les jours en tête, il fallait marcher sans cesse dans les dunes. Nous avions des jumelles pour regarder la mer et nous rapprocher des temps anciens des monstres marins. Cela dépendait souvent de la longueur de la courbe observée : pouvoir nous redécouvrir, inconnus, et pourtant venant à la rencontre de nous-mêmes. II Désensablés, statues de sel. Il n’était pas rare que nous soyons aussi en butte à des racines noueuses sorties du sol tels des rapaces suppliciés. Au milieu des travaux de soutènement, le dimanche, attenant à la gloire. III Les équivalences s’étendaient à perte de vue et les normes d’éternité. Peut-être avons-nous oublié ce qui nous appartient. Car voici la courbe répandant son écume, sa faune qui s’étiole sans jamais atteindre des heures semblables. IV Tout s’amasse, lumière sur lumière, ombres séculaires sur le flanc de ces nudités. Du silence qui s’abrite dérivent les cris. La noyée attachée à l’avant du bateau possède la science de la marche des étoiles. V Irions-nous jusqu’au dépliemcnt dernier du ciel ? Alors que de chaos azurés, de troupeaux prestigieux, de hardes ! Tout se module selon nos prévisions, quand nous repérons à marée basse celui qui s’invalide ; en s’éloignant, il épuise l’infini. Pour le rattraper il faudra enjamber le present
En conclusion, ‘Aquarelles I’ propose une belle réflexion sur le passage du temps et la redécouverte de soi. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Michel Fardoulis-Lagrange pour apprécier toute la profondeur de sa poésie.