Le poème ‘Cvii’ de Philippe Delaveau nous plonge dans une quête introspective. À travers des métaphores riches, l’auteur explore le thème du voyage non seulement physique mais aussi spirituel, capturant les émotions d’incertitude et d’espoir. Ce poème reste significatif pour ceux qui cherchent à comprendre leur place dans le monde et la beauté fugace de la vie.
Ta confiance extrême, et de nous dire Quelle est la route vers la terre douce là-bas, Que nous n’osons nommer; où le chant des feuillages Est tendre à nos cœurs fragiles. La lumière du crépuscule Y atténue les couleurs, Après l’incertitude et les orages. La promesse au-dessus De ta tête blanche, s’accroît du tumulte muet des peuples D’étoiles nées de l’ombre, qui sur le vieillissement Des chemins saluent ton courage, de leur visage découvert, Lorsque les temps seront venus. Marcheur qu’éreinte le voyage, tes doigts tranquilles Sont à peine posés sur la besace. O voyageur que la crainte D’une nuit sans hôtel où descendre, autrefois, tenait éveillé Longuement dans la chambre, pendant que s’apaisait la rue Sous son éclat de lune amère – les persiennes sont closes A cause des rôdeurs — tandis que l’aube Éveillait au jardin la sarabande claire des oiseaux. Abraham, je te louerai toujours, père, sur le territoire Des nuits.
En conclusion, ‘Cvii’ nous invite à réfléchir sur notre propre voyage intérieur. La manière dont Delaveau évoque des images de lumière et de crépuscule rappelle que chaque étape, même dans l’incertitude, est précieuse. Explorez davantage les œuvres de Delaveau pour découvrir d’autres réflexions poétiques sur la vie et la nature humaine.