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Amour impossible sous une cathédrale silencieuse

Au cœur de Paris, sous les voûtes majestueuses de Notre-Dame, se déroule une tragédie silencieuse. Un artiste maudit et une femme évanescente tissent une romance éphémère, marquée par la quête d’un amour impossible et l’éternel regret. Ce poème explore la fragilité des promesses, la puissance de l’art et la douleur des souvenirs qui hantent les murs sacrés.
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Les Cierges Éteints de Notre-Dame

Au cœur de Paris, où la Seine en pleurs serpente,
S’élève une nef sombre, orgueil de l’occident,
Ses vitraux éclatants, couronne étincelante,
Gardent les secrets lourds d’un amour défaillant.

Un homme y vient la nuit, pâle et l’âme en lambeaux,
Ses mains tremblent, son front porte un siècle d’hiver.
Artiste maudit, il peint sans lueur ni pinceaux,
Sur les murs de sa peine un songe toujours vert.

Il avait rencontré, sous les ormes du quai,
Une ombre aux yeux d’azur, frêle comme un silence.
Elle errait, chaque soir, près des flots inquiets,
Cherchant dans les reflets l’écho d’une absence.

« Qui es-tu ? » murmura-t-il un soir de vendanges,
Quand la brume nouait ses doigts à leurs pas lents.
« Je suis celle qui veille aux portes des mésanges,
L’éternelle oubliée au livre des tourments. »

Leurs voix, alors, tissèrent des liens de soie,
Promesses sans écho dans le néant des cieux.
Il lui jura un jour, sous les arceaux de moire,
De sculpter son sourire en marbre glorieux.

« Reviens quand la cloche aura sonné douze heures,
Lorsque les saints de pierre auront fermé les yeux.
Je t’offrirai l’éclat des étoiles mineures,
Ton nom dans le granit plus fort que les adieux. »

Mais l’artiste, hagard, perdu dans son vertige,
Cherchait en vain la forme au fond des pigments noirs.
Les lunes s’effilèrent en un morne prodige,
Et l’argile sécha dans le creux des espoirs.

La femme revenait, chaque nuit plus fragile,
Ses cheveux emportés par le vent des regrets.
« Où donc est ton chef-d’œuvre, où donc est mon asile ?
Le temps mord nos serments de ses invisibles dents. »

Il pleurait, maudissant ses doigts stériles, lâches,
Tandis qu’elle, debout près des fonts baptismaux,
Effeuillait des lilas sur les dalles sans tache,
Priant en vain les cieux d’éteindre son fardeau.

Un soir d’orage où les gargouilles sanglotaient,
Elle vint, diaphane, en robe de brume.
« Écoute, il est trop tard ; les étoiles sont mortes,
Et mes pas déjà boivent l’oubli des tombeaux.

Je m’en vais où les morts dansent sans se sourire,
Où les amours défunts germent en lys pâlis.
Toi, reste avec tes maux, ton orgueil, ton délire,
Et repeins sans fin l’ombre de nos lendemains. »

Il voulut la saisir, mais dans un cri de verre,
Elle fondit en pluie au pied des chandeliers.
Seul demeura un gant, brodé de lavande amère,
Et l’écho d’un adieu qui rongeait l’univers.

Dès lors, chaque nuit noire, au rythme des insomnies,
Il sculpte un monument que nul ne viendra voir :
Deux visages unis dans la pierre bénie,
Sous une pluie éternelle de larmes en miroir.

Les siècles ont terni les ors de la chapelle,
Les pèlerins s’en vont sans lever les regards.
Mais quand la lune mord les vitraux de son zèle,
On entend sangloter deux cœurs en murs épars.

L’artiste, spectre au seuil des nefs désenchantées,
Murmure aux vents salés les mots inachevés.
La cathédrale dort, lourde de destinées,
Gardienne silencieuse des amours achevés.

Et si vous passez là, près des roses fanées,
Évitez son regard où brûle un feu damnés.
Car chaque pierre pleure une histoire damnée,
Et l’écho de leur chute ensemence les nuées.

Ainsi meurt un serment dans les plis du mystère,
Ainsi vibre à jamais la corde du regret.
L’amour n’est qu’un instant volé au cimetière,
Un vitrail fracassé que nul ne reconstruit.

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L’amour, comme un vitrail, brille d’un éclat éphémère avant de se briser en mille éclats. Ce poème nous rappelle que même les sentiments les plus profonds peuvent s’effriter sous le poids du temps. Pourtant, dans chaque pierre, chaque larme, chaque murmure, réside une beauté éternelle. Réfléchissez à vos propres promesses, à vos rêves inachevés, et laissez-vous inspirer par la résilience de l’âme humaine, même face à l’inévitable.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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