rieur
L’asie nous suit la nuit nous baigne À quoi bon tes manières tes offres tes gaffes tes dettes
tes dates
Tu
Us ? eh quoi ! tu ne lis plus ! tu ne ris plus tu ne
pourris pas tu passes tu ris pour passer tu lasses
Ton passe-temps me passe la tempe m’obnubile m’alite
m’affole m’affuble m’agace
Et ton roquet de rouet ta pendule de ruelle ton
agamemnon de passe ta clytemnestre de case ton
petit fouet de rubis ta chandelle de clapotis ?
Parlons-en ! je veux bien crois-tu j’aurais à vous dire
mais plus tard quand il ne sera de mise que la miss
en plie supplie suffoque
Quelle affaire !
Et très tard il raffolait de l’air des ailes du givre du
plomb du lac du matin de la hutte du lutin du
lutteur du tonnerre du temps beau du bouton du
butin du vautour
Va pour les quenelles !
L’œuf fouettait le plateau englouti le gloussement
timide tempéré tiédi
Il était un soldat rageur un matelot culbuteur un
camélia calciné
Et s’il n’eût atteint l’âge il aurait été lessivé
24 aoûl 1949
Arbrisseau vaisseau de la nuit aussi
Octobre nacré répandu dans les flots tressés du sang
Veux-tu que je te dise l’île s’enlise entourée parsemée
d’iris
Le pavot n’a fait sa leçon n’a avoué son crime que tard
trop noir il bousculait l’intime le ruisselant
cauchemar
J’en souffre j’enrage mes gages s’envolent dans la turbulence hurlante vers la cime neigée où l’abri dissout se penche sur l’azur à bariolage restreint
À camouflage modéré érige la mode
À tueur tué à touffu taillis à tendre tendance
Que l’absence effleure le bois assailli défunt
Il aurait fallu faux luth lieu mal famé
J’ai failli lieu arborer ce drapeau ce trésor à l’eau
Ce vantard galop à m’y perdre
Qu’il tonne ou qu’il vente la nage est tirée l’infortune
étincelle découpe découple défaille
J’y vais
24 août 1949