Le poème ‘La Femme’ d’Armand de Flaux, écrit en 1864, nous plonge dans un monde où l’amour et la délicatesse féminine s’entrelacent. À travers ses vers, Flaux exprime une admiration profonde pour la femme, essentielle à la vie et à la joie des hommes. Dans ce contexte historique marqué par le romantisme, cette œuvre résonne avec une sensibilité intemporelle, offrant une réflexion touchante sur les liens entre les sexes.
Ô compagne de l’homme et sa plus douce amie !
Femme qu’un Dieu d’amour mit sur notre chemin,
Et qui dans ce labeur qu’on appelle la vie,
Quand notre cœur faiblit, nous tendez votre main ;
Rester auprès de nous, car tout à vous nous lie ;
Sans vous notre bonheur est passager et vain ;
Et, lorsque nous souffrons, notre douleur s’oublie,
Si nos pleurs en tombant soulèvent votre sein.
Qu’un stoïque, insensible à mon enthousiasme,
À ses impurs dédains ajoute le sarcasme !
Ses coups n’atteindront pas votre front radieux.
Qui ne sait pas que Dieu vous a faite si belle
Que jadis plus d’un ange, épris d’une mortelle,
Pour mourir dans ses bras, a déserté les cieux ?
Extrait de:
1864, Sonnets et Poésies
À travers ce poème, Armand de Flaux nous rappelle l’importance cruciale de la femme dans nos vies. Explorez davantage ses œuvres pour découvrir d’autres réflexions passionnantes et inspirez vos pensées sur l’amour et les relations.