Le poème ‘À mes Amis, Salut’ de Claudius Popelin se distingue par sa profonde sensibilité envers les souffrants et les humbles. Écrit en 1825, en pleine monarchie restaurée, ce texte témoigne d’un désir d’empathie et de compréhension envers l’humanité, mettant en avant des valeurs intemporelles telles que l’indulgence et le respect des plus démunis. Cette œuvre nous appelle à la réflexion sur notre comportement face à autrui.
Charles Dix étant roi de France et de Navarre,
En mil huit cent vingt-cinq, je naquis de parents
Sensés, honnêtes, bons. Je ne suis pas avare,
J’aime les malheureux, les humbles, les souffrants.
Le travail est ma barque et l’honneur est mon phare.
Je n’ai jamais flatté les princes ni les grands,
Ni désiré non plus l’orgueilleuse fanfare
Des folles vanités aux dehors apparents.
Fils d’Adam, j’ai mordu comme un autre à la pomme.
Si j’ai péché ce fut toujours en galant homme,
Et je n’ai, Dieu merci, pas fait couler de pleurs.
Je suis pour les cléments envers l’humaine engeance,
Contre les dédaigneux, contre les persifleurs,
Sentant que j’ai besoin moi-même d’indulgence.
Ainsi, ‘À mes Amis, Salut’ invite chacun d’entre nous à cultiver l’indulgence et à se souvenir de notre fragilité humaine. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Claudius Popelin et à partager vos réflexions sur ce poème riche en émotions.