Le poème ‘De ces terrasses, où le soir, il flotte encor’ de Charles Van Lerberghe nous transporte dans une ambiance sereine et contemplative. Écrit aux tournants des 19ᵉ et 20ᵉ siècles, ce poème évoque un moment de calme et d’introspection, symbolisant la transition entre le jour et la nuit, l’éveil et le sommeil. À travers des images puissantes et délicates, Van Lerberghe nous invite à réfléchir aux mystères de l’existence et aux rêves qui nous traversent.
De ces terrasses oû¿, le soir, il flotte encor
Sur la terre assombrie un dernier voile d’or,
Nous regardons, tous deux, longuement, en silence,
Le monde qui s’efface et l’azur qui s’endort.
Il se tient prû´s de moi. Ses grandes ailes blanches
Sont closes. Il songe ; et nul ne sait û quoi songent
Les Anges. Tendrement, prû´s de lui je me penche
Sur l’Eden endormi.
Dûˋjû , comme un baiser,
Tout un ciel frissonnant d’ûˋtoiles s’est posûˋ
Sur ce sommeil heureux et ces rûˆves si calmes.
Pas un souffle ne vole û la cime des palmes.
Seuls, dans le soir encor, s’ûˋlû´vent jusqu’û nous
En conclusion, ce poème rappelle la beauté éphémère des instants de tranquillité et la profondeur des pensées silencieuses. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Charles Van Lerberghe pour découvrir davantage de sa poésie inspirante.