Dans ‘L’Eternelle Histoire’, Anatole Le Braz nous plonge dans l’univers maritime de la Bretagne, où le départ des pêcheurs évoque à la fois la rudesse de la vie en mer et l’attachement aux êtres chers laissés sur la terre ferme. Écrit au début du 20ᵉ siècle, ce poème résonne encore par sa représentation réaliste du quotidien des marins et de leur courage face à l’immensité de l’océan.
Ils avaient dit bonsoir aux femmes
En train de coucher les petits ;
Et, sur le dos mouvant des lames,
A la brune, ils étaient partis.
Ils étaient partis, à mer haute,
Pour conquérir le pain amer
Qu’il faut gagner loin de la côte,
Au péril de la haute mer.
Dans la nuit, la nuit sans étoiles,
Ils disparurent… A Dieu vat !
Le Guilvinec pleure cinq voiles,
Et cinq autres Leskiagat.
Ce poème d’Anatole Le Braz nous rappelle l’importance de la mémoire et du sacrifice dans la vie des marins. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de cet auteur fascinant ou à partager vos réflexions sur ce poème.