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Faubourg de L’hôpital
Le poème ‘Faubourg de L’hôpital’ de Georges Haldas est une œuvre touchante qui aborde les thèmes de la souffrance et de la mémoire. Rédigé au XXe siècle, ce poème rend hommage à un ami disparu, Francis Giauque, en évoquant la tristesse qui accompagne la perte et l’absence. À travers des images puissantes et une émotion palpable, Haldas nous invite à réfléchir sur la condition humaine et le poids de la mémoire.
A la mémoire de Francis Giauque Tranquille une douleur est là parmi les branches Mais toi tu n’es plus là Je n’entends plus ton pas le long de l’allée claire Je n’entends plus ta voix C’est un parc immobile et bourgeois Le beau temps ajoute au désarroi Hier encore on parlait de ce mal d’exister qui te clouait le foie Au fond de la souffrance tu avais un œil fixe et rempli d’épouvante Tu avais vu des rats passer par la serrure pénétrer dans la chambre Et ta vie était comme une montée de rats dans l’angoisse où tout seul plus seul toujours plus bas dans un puits de silence tu fumais regardant la pendule parfois Répétant à voix basse pour la centième fois : Demain je me descends On n’y croyait pas trop Tu as tenu parole Et c’est l’eau maintenant qui te tient Je la vois au bout de l’allée noire Faubourg de l’Hôpital où tu renonces même quand les amis te parlent à leur tendre les bras
Ce poème de Georges Haldas nous pousse à méditer sur la nature éphémère de la vie et l’impact indélébile qu’ont nos souvenirs. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur poignant et à partager vos réflexions sur la souffrance, la mémoire et l’amour perdus.