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Au Feu les Pompiers
Dans ‘Au Feu les Pompiers’, Honoré Harmand nous plonge dans une vision satirique des avertisseurs de feu qui, bien que représentant le progrès, mettent en lumière les faiblesses humaines. Écrit en 1936, ce poème résonne avec la modernité tout en offrant une critique sociale pertinente, tout en faisant écho aux préoccupations de son époque.
Au feu les pompiers c’est le dernier cri Aussi c’est pourquoi simplement j’ÃĐcris Pour tous mes amis cette simple histoire : Partout dans la ville on vient d’installer Des avertisseurs. Plus besoin d’aller DÃĐranger tout le monde mÊm’quand c’est la foire. La jeune amoureuse, ayant du chagrin En Octobre ira au son du crin-crin A cet appareil conter sa misÃĻre En brisant la glace, exprime en deux mots Au pompier d’servic’l’objet de ses maux Et en un clin d’oeil s’ÃĐteint sa chimÃĻre. L’homme, qui souvent, tente à s’attarder Encaisse un reproche, et ça va barder MÃĐcontent des coups qu’on lui administre Ma femme, dit-il, n’a plus sa raison Et le torchon brÃŧle à notre maison ArrÊtez bien vite un si grand sinistre. Le pochard lui-mÊme appelle au secours A l’avertisseur veut avoir recours Mais on comprend mal, sa langue pÃĒteuse Il dit bafouillant : J’ai mal aux cheveux ÂŦ Pompier de malheur Âŧ combien je t’en veux L’ivresse est ingrate et c’est une gueuse. C’est beau le progrÃĻs ; nous vivons heureux Mais souvent des gens prendront pour des jeux Ces beaux appareils ÂŦ nec ultra moderne Âŧ Et si l’ÃĐtourdi joue avec le feu Il saura comprendre et j’en fais l’aveu Ce qu’est la vessie auprÃĻs d’la lanterne. Alors citoyenne pour les vrais malheurs Brisez les carreaux des avertisseurs Des braves pompiers mÃĐnagez l’courage Ainsi vous serez à l’abri, toujours Et, à peu prÃĻs sÃŧrs de finir vos jours Sans craindre le feu dans votre ermitage. Septembre 1936
Ce poème d’Honoré Harmand nous rappelle que le progrès, bien qu’utile, peut parfois mener à des situations cocasses et tragiques. Invitez vos amis à découvrir les subtilités de cette œuvre captivante ou à explorer d’autres poèmes d’Harmand.