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Absence

Le poème ‘Absence’ de Jean Polonius, publié en 1826 dans la Revue Psyché, est une œuvre qui résonne profondément avec ceux qui ont connu le chagrin de l’absence. Ce poème évoque la douleur, la solitude et le temps figé en l’absence d’un être cher. En utilisant des images puissantes et des métaphores évocatrices, Polonius capture les nuances des émotions humaines, faisant de cette œuvre une exploration intemporelle du vide laissé par ceux que nous aimons.
Un morne silence Règne en ton réduit : L’heure en ton absence S’y traîne, et languit. Tandis qu’infidèle, Tu cours où t’appelle Le char du plaisir, Moi, sombre et farouche, Au pied de ta couche Je reviens gémir. L’horloge inactive Dans l’oubli s’endort. Sa roue est oisive, Son pendule est mort. Sur l’émail fragile, L’aiguille immobile Semble m’avertir, Que sans toi, cruelle, Le Temps, privé d’aile, A cessé de fuir. Couvert de poussière, Ton luth détendu, Au mur solitaire Reste suspendu. Seule à peine encore, La corde sonore Vient-elle à frémir, Quand long-temps muette, Elle éclate, et jette Un dernier soupir. Plus loin, tout livide, Ton myrte fané, Dans son vase aride, Meurt abandonné. Sans eau, sans rosée, La plante épuisée Eût perdu ses fleurs, Si, pour vivre encore, Sa tige inodore N’avait bu mes pleurs. Et lui, tes délices. Cet oiseau charmant, Que tes doux caprices Stimulaient au chant ! Morose et sauvage, Vois-le dans sa cage Demander tout bas, Où sont les tendresses, Où sont les caresses Dont tu l’enivras. Ah ! quand moins farouche, Il venait joyeux Effleurer ta bouche D’un bec amoureux, De quels yeux ma rage Voyait son plumage Sur ton sein frémir… Plus de jalousie ! Notre ingrate amie A su nous unir ! Caché sous son aile Aux rayons du jour, Quand ma voix l’appelle, L’oiseau reste sourd. Ma main consolante En vain lui présente Grains, fruits savoureux ; Nul soin ne le touche ; Son bec fuit ma bouche ; Son regard, mes yeux. Viens donc, tout t’implore Viens, comblant nos vœux D’un sourire encore Animer ces lieux ; Rends au Temps son aile ; À l’oiseau fidèle Rends sa vive ardeur ; Au luth, l’harmonie ; Au myrte, la vie ; À moi, le bonheur. Extrait de: 1826, Revue Psyché
À travers ‘Absence’, Jean Polonius nous invite à réfléchir sur les sentiments liés à l’amour et à la perte. Le poème résonne avec quiconque a déjà ressenti le poids du vide dans sa vie. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur ou à partager vos réflexions sur ce poème et son impact émotionnel.

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