La fête du vent, caprices d'Éole
Dans l'aube naissante où s'éveille le jour,
S'entrelacent les nuages au ballet du vent,
Éole, dans ses caprices, déploie sans détour
Une symphonie sauvage, puissamment mouvante.
Les arbres, en spectateurs, frémissent d'émotion,
Leurs feuilles chuchotant des secrets d'antan,
Chaque bruissement une histoire, une chanson,
Dans ce concert naturel, se tisse le temps.
La rivière, miroir de ce céleste affront,
Reflette les danses de ces amants éphémères,
L'eau scintille, écho du ciel, dans un frisson,
Un tableau vivant, où l'eau encre ses vers.
Puis, la tempête, telle une cavalcade,
Déchire les voiles de la tranquillité,
Le vent, en maestro, élève sa sérénade,
Nature et chaos dans une étreinte serrée.
Dans le lointain, un éclair zèbre l'horizon,
Fend la pénombre, révélant des ombres fugaces,
Les tambours du tonnerre en vibration,
Annoncent la grandeur de ces espaces.
Mais, ainsi que toutes choses trouvent leur fin,
La fureur s'atténue, le calme reprend son bien,
Éole, satisfait, s'endort sur son festin,
Laissant le monde se réinventer pour demain.
Les étoiles, curieuses, dévoilent leur éclat,
Dans le silence, écoutez, le vent murmure encore,
Des contes d'au-delà, des rêves que l'on ignore,
L'immensité nous invite à ouvrir les bras.
Naviguant cette mer d'encre et de rêverie,
S'entrevoit la beauté dans sa simplicité,
Les caprices d'Éole, dans leur fantaisie,
Révèlent la force et la fragilité.
Chaque souffle, chaque mouvement raconte,
Comment dans l'ordre et le chaos on trouve une harmonie,
Comment dans le silence, parfois, on affronte
Des tempêtes internes, des luttes infinies.
Cette fête du vent, ce ballet céleste,
N'est pas seulement l'œuvre d'Éole en furie,
C'est la métaphore de la vie, son manifeste,
Le cycle éternel, sa beauté, son mystère.
Car, comme le vent, nos vies sont des marées,
Des moments de tranquillité, des ouragans de douleur,
Mais dans chaque rafale, chaque épreuve endurée,
Se trouve un message, un enseignement, une valeur.
Ainsi, quand la fête du vent atteindra son terme,
Laissons nos cœurs écouter, apprendre et voir,
Dans chaque instant, chaque souffle, un poème,
Une chance d'aimer, de vivre, d'espérer, de croire.
Que le vent vous enseigne la danse de la vie,
Les caprices d'Éole, les leçons du temps,
À travers l'orage et la sérénité, l'ennui,
Trouvez votre rythme, dans le souffle du vent.
La fête du vent, caprices d'Éole, nous rappelle,
À travers ses tumultes et ses accalmies,
La richesse de nos voyages intérieurs, elle étincelle,
Dans la diversité de l'expérience humaine, la magie.
Ainsi, dans le tourbillon incessant de nos jours,
Puissions-nous apprendre à danser sous la pluie,
À chérir le silence après les grands discours,
Et dans le cœur du vent, trouver notre abri.
Dans ce poème de la nature, de la vie se dévoilant,
Cherchons la sagesse dans les murmures du vent,
Laissons-nous guider par sa mélodie flottante,
Pour écrire, à notre tour, l'épilogue éblouissant.
