La fête des coquillages, trésors marins
Sous les cieux d’azur, là où le firmament caresse l’écume,
Un monde s’éveille aux aurores, teinté de brume.
Lorsque l’océan, en maître de cérémonie,
Invite les rivages à une fête infinie.
Les coquillages, éparpillés comme des joyaux,
Dévoilent leurs secrets, murmurés très bas, à fleur d’eau.
Chaque grain de sable, témoin muet de l’éternité,
Se fond dans ce ballet, où le temps semble arrêté.
Parés de couleurs, d’où la lumière dessine l’opulence,
Ils racontent l’histoire, la vie, la renaissance.
Dans ce concerto silencieux, chaque vague apporte
Le souffle du monde, et la mer s’y emporte.
Voyageurs immobiles sur les rivages du temps,
Les coquillages murmurent à l’oreille du vent.
Des mélodies d’antan, où chaque note s’enlace,
Dans ce mystère profond, une trace, une espace.
À travers ces gardiens de mémoires océanes,
Se tisse le récit des amours, des peines.
Dans leurs coeurs calcifiés, des univers entiers,
Des silences peuplés, des souvenirs azurés.
Et voilà qu’au crépuscule, lorsque le ciel s’embrase,
Les coquillages s’éveillent d’un rêve que l’onde embrasse.
Leur fête s’illumine de mille feux sous la lune,
Où chaque éclat est une promesse, aucune, commune.
Dans cette harmonie, le passé et le présent se lient,
Un pont entre les mondes, où le beau défie l’oublie.
Les coquillages, trésors marins, dans leur écrin de sable,
Offrent une échappée, un voyage inoubliable.
Ils sont les messagers des profondeurs insondées,
Des histoires non écrites, des vies inachevées.
Dans le murmure des vagues, leur voix se fait entendre,
Un appel à plonger, à aimer, et à comprendre.
La lune, complice, veille sur cette assemblée,
Son éclat argenté guidant la marée.
Le temps d’une nuit, les coquillages, en communion,
Révèlent l’essence même de la création.
Et lorsque l’aurore, de ses doigts de lumière,
Effleure à nouveau ce théâtre de mer,
Les coquillages se referment, gardiens séculaires,
De ces instants précieux, éphémères, temporaires.
Dans la fête des coquillages, trésors marins,
Se dévoile une vérité, un chemin.
Qu’en écoutant la mer, ses murmures, ses chants,
On découvre un monde, vaste et pourtant si présent.
Ce poème, voyage au cœur des vagues et du vent,
Invite chacun à contempler, à ressentir, vivement.
Dans la simplicité des coquillages, dans leur mystère,
Se cachent les réponses, l’amour, l’univers entier.
Ils nous rappellent, avec délicatesse et évidence,
Que chaque vie est une histoire immense.
Dans le grand livre de la mer, chaque coquillage
Est un chapitre, une voix, un héritage.
Ainsi se termine notre fête sous l’océan,
Où chaque trésor marin est un enchantement.
Que ce récit, tissé de mots, de silence et de songe,
Inspire en nos cœurs, le désir de plonger dans ce monde.
Que la mer, avec ses trésors, ses coquillages,
Nous enseigne la beauté, la force, le courage.
Et dans l’écoute de ses vagues, de ses secrets enfouis,
Trouvions la paix, l’harmonie, et une part d’infini.
End.
