La fête des oiseaux, symphonie aérienne
Dans l'aube naissante où filent les nuages,
S'éveille le chant d'un monde en harmonie,
La fête des oiseaux, en l'air pur se partage,
Un ballet céleste, dans l'azur infini.
Au premier rayon, la roseraie s'embellit,
D'un doux éclat rosé, la lumière s'infiltre,
Et dans ce sanctuaire, la vie se réjouit,
Au rythme des ailes, chaque cœur palpite.
C'est là que le rossignol, maître de la mélodie,
Déploie ses trilles, en une ardente prière,
Invitant le monde à une douce rêverie,
Où chaque note tisse la toile de l'éther.
La mésange, agile et vive, danse entre les branches,
Son plumage azur, éclat de joie pure,
Elle éparpille l'écho de son chant, avalanche
De perles sonores, dans la matinée mûre.
Le majestueux milan, dans son vol souverain,
Surplombe les champs, les forêts, et les rivières,
Spectateur silencieux de ce concert sans fin,
Qui célèbre la vie, en ses moindres frontières.
Sous un soleil ardent, le paon déploie sa roue,
Mosaïque vivante, éblouissante merveille,
Dans un frémissement, chaque plume s'émeut,
Témoignage vibrant de la beauté sans pareille.
Mais c'est l'hirondelle, messagère des beaux jours,
Qui, dans son élan, défie le vent et l'orage,
Son voyage est poème, écrit chaque jour,
Symbole d'espoir, de force, et de courage.
Quand vient le crépuscule, et que l'horizon s'embrase,
Le corbeau, en son vol, découpe l'or du ciel,
Conducteur de nuit, dans l'ombre qui s'efface,
Il veille sur le monde, jusqu'au nouvel éveil.
Ainsi va la fête des oiseaux, cycle éternel,
Chaque battement d'aile est un souffle de vie,
Dans cette symphonie, résident l'essentiel,
L'harmonie, la beauté, dans leur infinie variété.
Car au fond, n'est-ce pas l'image de notre monde ?
Un tissu d'instants, de rencontres, de partages,
Où chaque vie s'entremêle, et en l'autre se fonde,
Pour créer ensemble, un tableau aux mille visages.
Nous sommes passagers, dans ce vol magnifique,
Chaque moment vécu, une plume dans l'édifice,
Et si nous apprenons à écouter la musique,
Nous découvrirons la clé, l'essence de la félicité.
Que cette symphonie aérienne nous inspire,
À chercher l'harmonie, dans le moindre de nos gestes,
À voler plus haut, sans jamais nous lasser d'aspirer,
À cette beauté, qui en nos cœurs, modestement, reste.
Pour finir, la fête des oiseaux nous enseigne,
Que chaque existence, si fragile soit-elle,
Porte en elle, une force, une lumière, qui baigne
Le monde de sa richesse, tendre et éternelle.
Ainsi, laissons-nous guider par ce ballet divin,
Où la nature, en sa sagesse, nous invite à la danse,
À célébrer la vie, avec amour, avec entrain,
Et trouver, dans la symphonie, notre propre cadence.
