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Sonnet Xviii
Le Sonnet XVIII de Siméon-Guillaume de La Roque est un chef-d’œuvre de la poésie française qui explore la complexité de l’amour et la quête de la beauté. Écrit au XVIIe siècle, ce poème illustre la façon dont l’amour peut transcender les apparences superficielles pour atteindre la profondeur du cœur humain. À travers des images évocatrices et une structure poétique raffinée, La Roque nous invite à réfléchir sur nos propres aspirations émotionnelles et sur la nature fugace de la beauté.
Un soir dans le palais qui décore la France, Amour me conduisit pour voir les majestez, Les pompes, les honneurs, et les solennitez, Où Hymen commandoit plein de resjouyssance. Ce Dieu qui me guidoit pour juger de la dance, Me dit, jette au jour d’huy tes yeux de tous costez, Et choisis maintenant de toutes ces beautez Sur laquelle tu veux mettre ton espérance. Puis, regardant par tout ces objets gracieux, Je ne peus rien trouver qui plust tant à mes yeux, Que le premier subject de mes peines cruelles. Rien ne sçeut de mon cœur la constance briser : Car toutes à la fin sans vous le déguiser, Paroissoient de beaucoup plus douces et moins belles.
Ce sonnet vous invite à méditer sur l’essence de l’amour et la beauté qui nous entourent. N’hésitez pas à explorer davantage le travail de Siméon-Guillaume de La Roque et à partager vos réflexions sur ce poème touchant.