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La Danse des Confins

Dans ‘La Danse des Confins’, nous plongeons dans une salle de bal désertée où les ombres errantes d’une âme en quête de sens se heurtent à la dualité du temps. Ce poème évoque la nostalgie, la beauté des souvenirs et la douleur d’un présent insatisfait, invitant le lecteur à réfléchir sur sa propre existence et les traces laissées par les instants passés.

Chant des Ombres Errantes

Dans l’obscurité feutrée d’une salle de bal désertée,
Où les échos du temps effleurent les ombres,
Errant, l’Âme en errance trace son destin,
Pèlerin d’un passé révolu, d’un présent inassouvi.

Sur le parquet ciré de souvenirs fanés,
Les pas légers jadis rythmés par des valses exquises
Sont désormais remplacés par une danse lente et solennelle,
Oubliant les rires d’antan, noyés dans la poussière du temps.

L’Âme, en proie à une dualité infinie,
Contemple le reflet de son être dans un miroir fissuré,
Où se mêlent les contours d’un moi d’hier,
À la pâle esquisse d’un aujourd’hui blessé.
«Ô destin, murmure-t-elle dans un souffle éteint,
Comment accorder la cadence d’un cœur en errance
À la mesure des heures effacées?»

Au lever d’un souvenir, la salle se mue
En théâtre d’une époque, où dansaient les nobles
Et où l’éclat des instants vivait en harmonie.
Les lustres éclatants, jadis maîtres de la clarté,
Ondulaient encore sous la caresse d’un vent immobile,
Témoins silencieux des passions contrariées
Et des serments gravés dans la pierre du temps.

Sur la scène silencieuse, l’Âme erre, solitaire,
Traversant les vestiges d’un banquet d’émotions,
Où jadis la dualité humaine se dévoilait,
À la lueur vacillante d’espoirs et de regrets.
Elle évoque la transcendance entre passé et présent,
Entre ce qui fut, et ce qui demeure en suspens,
Entre la joie fugace et le chagrin tenace.

Dans un ultime écho, la salle se revêt
Du voile mélancolique d’un crépuscule éternel.
Les ombres, complices d’un destin incertain,
Se glissent sur les murs, caressant les stances d’une danse lente,
Et l’Âme, doucement, écoute leur murmurant secret.

«Écoute, ô mon cœur, résonne la voix des siècles,
Mêlant le tintement des coupes d’antan,
À l’agonie d’un présent qui se dissout en larmes.
Nous sommes les témoins de cette dualité,
La fusion d’une époque révolue et d’un instant fugace,
Où l’illusion de la vie se fait miroir de nos faiblesses.»

Au détour d’un corridor oublié, la mémoire se fait lumière,
Par delà les ombres mouvantes et la poussière des rêves,
Et l’Âme, en quête d’un salut impossible, erre
Dans les arcanes d’un passé qui ne cesse de renaître.
Dans la pénombre où le temps semble suspendu,
Chaque battement de son cœur résonne comme un adieu
Aux splendeurs d’une époque évanouie, aux rires contrariés.

La salle de bal, jadis écrin de joie et de faste,
Devient le théâtre d’un dialogue silencieux,
Où l’Âme en errance s’adresse à son propre reflet,
Dans une joute intérieure empreinte de dualité.
«Ai-je vécu pour errer, demander la pénitence
D’un destin imprégné d’un amour inassouvi,
Ou suis-je l’ombre d’une promesse enfuie?»

Dans cette soliloquie, chaque mot se fait une garce
Aux espoirs décatis, à l’ombre du regret.
Le décor, paré de vestiges d’un faste jadis,
Conjure l’illusion d’un temps suspendu,
Où l’individu, fragilité de la condition humaine,
Flottait en apesanteur sur les eaux troubles du devenir.

Au centre de cette atmosphère austère,
Un grand lustre en cristal pend, solitaire,
Offrant en éclats un ultime scintillement,
Tentation de transcendance entre jadis et aujourd’hui.
L’Âme en errance, contemplant ce miroir de lumière,
Y retrouve la trace des pas d’un temps qui se perd,
Comme des chagrins incrustés dans la trame de l’univers.

La dualité s’impose, éternelle et cruelle,
De l’être qui sait aimer son passé, et qui,
À l’heure où les ombres s’allongent sur le destin,
Se meurt dans la nostalgie d’un bonheur trop éphémère.
«Ô temps, impitoyable sculpteur des âmes,
M’offre en ce silence une vision incandescente
Où le passé se mue en présent douloureux.»

Avalant ses larmes en filigrane de tristesse,
L’Âme marche, semblable à une plume au gré d’un vent funeste,
Se posant sur les vestiges d’un rêve oublié,
Point d’envol, que l’alternative du souvenir et du néant.
Dans le murmure du parquet fissuré,
Un dialogue muet s’échappe de l’abîme :
«Entre joie et douleur, où se trouve l’essence?»

L’écho d’une mélodie, ténue et lointaine, se lève
Des confins du passé, comme une caresse d’autrefois,
Réveillant en l’Âme le désir d’une ultime danse,
Celle où l’ombre et la lumière scellent leur pacte de silence.
Mais la réalité, inflexible, se dresse en muraille,
Isolant le rêve fragile d’un présent récalcitrant,
Et la salle, désormais, se mue en tombe de réminiscences.

Dans un ultime sursaut d’émotion, l’Âme ouvre son cœur,
Laisse couler en strophes la douleur de son abandon.
«Mon chemin, naguère pavé d’espoirs et d’instants précieux,
S’est dissous en larmes, en regrets ineffables et profonds.
Je suis l’errante, en quête d’une rédemption illusoire,
Errant sans but dans ce sanctuaire des temps disparus,
Où la dualité se déploie en ombres et en lumières funestes.»

Dans un coin reculé de ce vaste antichambre,
L’Âme recueille les bribes d’un passé
Comme autant de fragments de miroir brisé,
Tentant de recomposer l’éternelle énigme de son existence.
Derrière chaque reflet se cache une douleur indicible,
La nostalgie d’un temps doré, perceptible à peine
Dans le souffle d’une danse oubliée et d’un adieu murmuré.

Les échos des heures disparues se font regrets,
Et les vestiges d’un faste révolu pleurent en silence,
Leur mélancolie s’effilochant en accents de solitude.
La dualité de l’être se manifeste en un duel intime,
Où se conjuguent l’espoir et la désolation.
«Qu’est-ce que la vie, sinon une succession de reflets,
Un paradoxe cruel où la lumière se noie dans l’ombre?»

Alors que l’instant se prolonge en désespoir,
L’Âme en errance se laisse choir dans l’abîme du silence,
Ses pas s’effaçant sur le sol, comme les traces d’un temps
Où l’extase se confondait avec la douleur de l’aurore.
Chaque parquet craque sous le poids des regrets,
Et la salle, ivre de solitude, emprisonne les échos
D’un destin qui se termine en un triste murmure.

Au seuil de la nuit, la dernière note d’une valse
S’échappe et se dissipe dans l’infini du néant,
Marquant le crépuscule final d’un récit en lambeaux.
L’Âme, désormais spectre d’un temps englouti,
S’avance dans ce décor où se jouent les drames silencieux,
Portant en elle le fardeau d’une existence en suspens,
La conscience d’un être aux ambitions inassouvies.

«Je suis l’Errante, naufragée d’un monde où le temps se murmure,
Où le passé se fraye un chemin sur le voile du présent.
Je parcours ces couloirs de solitude, en quête d’une délivrance,
Mais le destin, cruel maître, m’enchaîne à l’illusion d’une existence
Où la lumière et l’ombre se livrent une lutte sans fin.»
Ces mots résonnent, doux et amers, dans l’immensité
D’un espace abandonné, théâtre d’un mal-être indicible.

Au fil des heures qui s’étirent en une complainte amère,
L’Âme se souvient des doux instants jadis volés
Aux griffes du temps, aux ombres d’un rêve inachevé.
La transcendance entre le passé et le présent,
Jadis promesse d’une union sublime, se dissout
Dans le creuset des regrets et des doutes persistants.
Ainsi, la dualité se fait miroir de sa propre misère.

Sur le parvis d’un décor figé dans l’éternité,
L’Âme erre, étrangère à la clarté d’un monde en démembrement,
Le regard perdu dans l’immensité d’un destin brisé,
Où chaque écho rappelle la fugacité de l’être,
Chaque ombre, l’inévitable tragédie d’un rêve englouti.
Une voix lointaine, venue d’un autre temps, s’élève
Pour lui murmurer l’insondable vérité de sa destinée.

«La vie est une valse incertaine, un poème de contradictions,
Où l’ombre se mêle à la lumière, et où l’âme se perd
Dans l’infini labyrinthe de ses propres mystères.
Accepte, ô mon cœur, cette dualité qui te scinde,
Car en chaque éclat de douleur se glisse une once d’espérance
Même si ultimement, la tristesse te guette en silence.»
Ces mots se font litanie, échos d’un souffle brisé,
Portant la marque indélébile de la fatalité.

Mais le destin, implacable dans sa course inexorable,
Suspend le temps à l’instant final, dans un soupir de désolation.
La salle de bal, jadis palais de rêves,
Devient le monument d’un ultime adieu.
Chaque pierre, chaque reflet, incarne la douleur
D’un passé captif de son propre regard,
Où l’âme en errance se meurt en silence et en regrets.

Dans un dernier murmure, sous le voile de la nuit,
L’Âme s’efface, se dissolvant en un murmure fragile,
Emportant avec elle les vestiges d’un souvenir indélébile.
«Adieu, monde d’ombres et de splendeurs éteintes,
Adieu aux instants de grâce et aux passions envolées.
Je laisse derrière moi le tumulte d’un temps révolu,
Emprisonné dans la solitude de cette salle déserte,
Où le cœur, en quête de rédemption,
S’est perdu au creux des méandres de son propre désespoir.»

Ainsi se referme le grand bal des existences,
Où l’écho des heures disparues se fait ultime résonnance
D’un destin marqué par la dualité et la fugacité de la vie.
Le souvenir d’un temps transcendant se dissipe doucement,
Laissant place à l’amertume d’un présent qui se meurt,
Tel un papillon aux ailes de brume, engourdi par l’oubli.

Au final, la salle de bal, en son silence lugubre,
N’est plus qu’un mausolée où se déposent les regrets,
Témoin muet du passage d’une âme en errance,
Qui, dans sa quête d’absolu, s’est perdue entre ombre et lumière.
La dualité, force terrible et sublime,
Garde en son sein le secret d’une existence éphémère,
Où l’espoir se voile devant l’inéluctable tristesse.

La nuit entoure désormais le lieu d’un voile funeste,
Chaque recoin, chaque rayon de lumière fuyant l’obscurité,
Porte la trace d’une histoire que le temps a oubliée.
Écho d’un glamour disparu, la salle retentit encore
Du murmure envoûtant des pas d’antan,
Réminiscence d’un rêve qui n’a pu se réaliser
Et que seule demeure l’ombre d’un adieu inéluctable.

L’Âme en errance, épuisée par son pèlerinage intérieur,
S’écroule devant l’insondable tristesse de sa condition,
Un fragment brisé d’un tout égaré dans l’infini des regrets.
Elle comprend, dans un éclair de lucidité douloureuse,
Que la transcendance entre passé et présent
N’est qu’un mirage, un espoir fragile dissous par les larmes
De la fatalité, scellant pour toujours son sort mélancolique.

Ainsi se termine la valse des ombres,
Dans un tumulte silencieux où la joie s’est éteinte,
Et où le destin, tragique et implacable,
A dessiné les contours d’une vie en déclin.
Le souvenir d’un bal autrefois radieux s’évapore
Dans l’obscurité d’une nuit éternelle,
Tandis que l’Âme en errance disparaît dans le néant.

Au cœur de cette salle de bal désertée,
Où résonne encore le vestige des heures disparues,
Se dissipe le souffle d’un rêve inassouvi.
La dualité, muse de la tragédie humaine,
Répète encore inlassablement son refrain fatal :
Entre le doux souvenir du passé enivrant
Et le présent, froid et implacable, se joue le destin
D’une âme qui ne connaît que la tristesse.

Dans l’immensité du silence et des regrets,
L’Âme en errance prononce en son for intérieur
Le dernier vers d’un poème dédié à l’éternité :
«Je suis l’ombre d’un temps perdu,
Le reflet d’un rêve qui s’est évanoui,
Et dans la pénombre de ma propre tristesse,
Je laisse mon cœur se briser en mille larmes.
Adieu à la lumière, adieu à l’espérance,
Car le destin m’a condamné à errer,
Entre l’éclat d’un passé glorieux
Et le vide glacé d’un présent sans avenir.»

La salle se fige alors dans une ultime lamentation,
Où le souvenir des danses et des ombres d’antan
S’entrelace inexorablement avec le chagrin du présent.
Chaque mur, chaque pierre garde en elle le secret douloureux
D’une existence prisonnière de ses propres contradictions,
Une existence vouée à la transcendance illusoire
Entre un temps jadis empli de splendeur
Et le sombre présent d’un adieu inéluctable.

Ainsi, dans ce lieu déserté et empreint d’une mélancolie abyssale,
L’Âme en errance s’efface, engloutie par la tristesse,
Comme une étoile mourante qui s’éteint dans le firmament,
Laissant derrière elle le silence d’un rêve consumé.
Et c’est dans ce dernier souffle, parmi les débris d’un passé glorieux,
Que se scelle le destin d’un être, condamné à
Errer éternellement dans la pénombre d’un ultime adieu.
La salle de bal, spectre des heures disparues,
Recueille en son sein l’héritage d’une existence tragiquement humaine.
Le rideau tombe sur une histoire où l’ombre et la lumière,
En un ultime baiser d’amertume, se sont vaincues,
Ne laissant qu’un triste écho, celui d’un rêve inassouvi.

À la croisée des chemins entre passé et présent, ce poème nous rappelle que chaque souvenir est un reflet de notre réalité. En contemplant nos propres ombres, nous découvrons que la vie, avec ses hauts et ses bas, est une danse délicate entre la lumière et l’obscurité. Que chaque pas, même dans la tristesse, soit une invitation à embrasser notre humanité et à chercher la beauté dans nos luttes.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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