Les drôles de rêves d'une étoile
Dans l'infini bleu, par une nuit claire et profonde,
Une étoile rêvait au-delà des confins du monde.
Elle imaginait la vie, tissée de mille formes,
Dans un vaste univers où même le vent se transforme.
Avec douceur, le vent lui murmure à l'oreille,
Des histoires de terres lointaines, sous un soleil vermeille.
L'étoile écoute, émerveillée, ces contes d'ailleurs,
Voyageant par la pensée, sans peur, à travers les heures.
Elle rêve d'océans, immenses et mystérieux,
Où les vagues dansent sous un ciel silencieux.
Des forêts d'émeraude, profondes et sauvages,
Où la vie vibre, libre, à travers les âges.
Chaque rêve une couleur, chaque soupir une chanson,
L'étoile poursuit sa quête, en son cœur une passion.
Elle imagine des montagnes aux cimes enneigées,
Où l'écho des légendes jamais ne s'est taré.
Dans ses rêves, elle voyage à travers des cités flamboyantes,
Où les cultures s'entremêlent, vibrantes et chatoyantes.
Elle s'émerveille des créations humaines,
Architecture, arts, et mélodies lointaines.
Parfois, son cœur se serre en voyant la solitude,
Dans le regard d'un passant, une émotion brute.
Elle rêve alors de rencontres, de mains qui se cherchent,
De liens indéfectibles, où les âmes se rapprochent.
L'étoile contemple aussi l'obscurité, les nuits sans lune,
Rêvant de lumière, espérant que chacun trouve sa fortune.
Dans son cœur brille l'espoir que chaque nuit trouve son aurore,
Que dans l'obscurité, un chemin se dessine encore.
Les saisons passent dans les rêves de l'étoile,
Chacune apportant son lot de merveilles et de détails.
Le printemps murmure la promesse du renouveau,
L'été déploie sa splendeur, en un flamboyant tableau.
L'automne vient ensuite, avec ses feuilles d'or,
Prélude à l'hiver, et son silencieux décor.
Dans la ronde des saisons, l'étoile trouve la beauté,
De la vie qui se perpétue, tournée vers l'éternité.
Mais parfois, elle pleure, voyant les guerres, les pleurs,
Les cœurs brisés, les adieux, et toutes ces heures
Passées à souffrir, dans un monde parfois cruel.
Elle rêve alors de paix, d'un futur arc-en-ciel.
Elle comprend que dans le rire comme dans les larmes,
Se tisse l'expérience humaine, avec ses charmes
Et ses ombres, un tissu riche et complexe,
Où chaque vie compte, chaque histoire, chaque prouesse.
Les drôles de rêves de l'étoile la mènent à comprendre,
Que malgré la distance, elle peut apprendre
À aimer ces vies éphémères, ces moments précieux,
Qui, dans l'immensité du cosmos, rendent les âmes heureuses.
Elle sait maintenant que son rêve est un pont,
Entre le ciel et la terre, un lien profond.
Et que, même dans l'immensité froide et vide,
Les rêves peuvent offrir un refuge, un abri timide.
Dans la nuit qui reprend ses droits, l'étoile brille, tendre,
Consciente qu'à travers ses rêves, elle peut rendre
Le monde un peu moins lourd, un peu plus doux,
Semant dans les cœurs l'espoir, malgré tout.
Ainsi se termine le voyage onirique d'une étoile,
Qui, depuis l'azur infini, nous conte sa merveilleuse toile.
Dans la beauté de ses rêves, elle nous invite à sonder,
La profondeur de nos âmes, et à jamais rêver.
Car dans chaque rêve, repose une parcelle de vérité,
Un fragment d'espoir, une envie de liberté.
Et dans ce vaste univers, où tout semble possible,
Les rêves sont des ponts, merveilleusement indicibles.
Que cette étoile, dans sa quête éthérée,
Nous rappelle la valeur des rêves partagés.
Pour que, sous la voûte étoilée, nous puissions tous trouver,
La lumière intérieure, pour éclairer nos soirs voilés.