Les reflets de l'âme
Dans l'ombre des crépuscules, où se tisse la nuit,
S'éveille doucement un monde qui nous fuit.
C'est là, dans le silence des heures éphémères,
Que se dévoile à nu l'essence de la terre.
Au commencement était le Verbe, doux et fort,
Qui dans les cieux d'encre, dessina notre sort.
Il peignit les montagnes et les vallées profondes,
Dans cet univers vaste, où le mystère abonde.
Les étoiles, curieuses, ponctuent cette toile,
Écoutant les secrets que la nuit dévoile.
Chacune d'elles, une histoire à raconter,
Un destin, une larme, un rire à partager.
Sous ce ciel infini, l'homme cherche son chemin,
Dans ce labyrinthe, tissant son propre destin.
Entre rêve et réalité, son cœur se balance,
Sur cette terre fertile, quête de renaissance.
La rivière, miroir de nos âmes, coule sans fin,
Reflectant les échos de nos chagrins.
Son murmure apaise, son courant emporte,
Nos peurs, nos doutes, vers une autre porte.
Dans le chœur des forêts, s'élève une symphonie,
Un souffle de vie, un hymne à l'harmonie.
Les feuilles dansent au rythme du vent,
Partageant avec nous leur secret le plus fervent.
L'oiseau, en son vol, esquisse dans l'air,
Des motifs éphémères, une prière au désert.
Chaque battement d'ailes, un poème qui s'envole,
Vers ces cieux lointains, où l'espérance frôle.
Parmi les fleurs, naissent des murmures,
Des mots d'amour, doux et purs.
Elles s'ouvrent au monde, en offrant leur beauté,
Un refuge de paix, contre l'adversité.
L'homme, en son essence, cherche à comprendre,
Dans ce tableau immense, où se mêlent les cendres.
Il peint de ses rêves, sur la toile du temps,
Des couleurs d'espoir, effaçant les tourments.
Et dans le crépuscule, où le jour s'efface,
Se révèle la magie, dans l'espace.
Le soleil et la lune, en un tendre ballet,
Nous rappellent que tout, sempiternellement, valet.
La nuit, de nouveau, enveloppe le monde,
Dans son étoffe sombre, profonde.
Mais les étoiles veillent, telles des sentinelles,
Illuminant nos âmes, éternelles.
Au coeur de l'obscurité, brille une lumière,
Une étincelle d'amour, véritable et sincère.
Dans le silence, s'écrit un poème sans fin,
Sur l'immense toile de notre destin.
L'homme, en son voyage, découvre et apprend,
Que chaque battement de cœur, chaque souffle, est un hymne.
A la vie, à l'amour, à ce qui nous unit,
Dans ce vaste univers, où tout se lie.
Ainsi se termine notre épopée nocturne,
Un voyage introspectif, au-delà de l'urne.
Les reflets de l'âme, dans chaque chose vue,
Nous enseignent que l'essence de la vie, est la gratitude.
Que dans chaque murmure du vent, chaque onde de la rivière,
Se cache un message, une lumière.
Pour guider nos pas, sur le chemin de la vérité,
Où chaque instant vécu, est une éternité.
Dans l'infini de l'univers, sous le voile des étoiles,
Notre quête de sens, trace des toiles.
Les reflets de l'âme, dans ce monde mouvant,
Resplendissent d'amour, éclatant et vivant.
Et quand vient le jour, où le voile se lève,
Nous comprenons enfin, que tout se tresse et s'achève.
Dans le grand livre de l'existence, chaque histoire est inscrite,
Un chapitre de lumière, dans l'éternel infinité.
Laissons donc la poésie guider nos âmes,
Dans ce ballet cosmique, aux mille drames.
Car dans l'art des mots, dans la danse des vers,
Réside le miroir de l'univers.
