Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .
Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.
⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.
Profitez-en !
Celles-ci
Le poème ‘Celles-ci’ de William Carlos Williams, extrait de l’anthologie de la poésie américaine, évoque avec une profondeur saisissante les thèmes de la solitude et du désespoir. Écrit pendant le 20ᵉ siècle, ce poème révèle la douleur inhérente à l’expérience humaine à travers une lente descente dans l’obscurité. L’auteur, reconnu pour sa capacité à capturer les subtilités de la vie quotidienne, utilise des images évocatrices qui restent pertinentes même aujourd’hui, faisant de cette œuvre une réflexion à la fois personnelle et universelle.
sont les sombres semaines sans espoir où la nature en sa nudité égale la sottise de l’homme. L’année plonge dans la nuit et le cÅur plonge plus bas que la nuit dans un vide balayé par les vents, sans soleil, sans étoiles, sans lune, mais une lumière étrange â on dirait celle d’une pensée â allume un sombre feu, pivote pour s’allumer enfin dans le froid, puis expliquer à l’homme ce qu’il ne connaÃŪt pas, ni la solitude â pas de fantÃīme qui ne cherche l’treinte â ni le vide, ni le désespoir (tous deux gémissent, tous deux sifflent) parmi les éclairs et les bruits de la guerre ; les maisons aux chambres dont le froid consterne l’esprit, les êtres aimés mais disparus, les lits qui sont vides, les divans humides, les chaises vacantesâĶ Qu’on les cache, loin de l’esprit, qu’on les laisse prendre racine et grandir, à l’abri des yeux et des oreilles jaloux â seuls, tout seuls, Tous, tous viennent creuser cette mine. Est-ce la souche d’un chèque tiré sur la musique la plus douce? La source de poésie qui, voyant l’horloge arrêtée, dit : ÂŦ L’horloge s’est-elle arrêtée, qui hier encore marchait si bien? Âŧ Puis elle écoute l’eau qui jaillit du lac â déjà devenu pierre. Extrait de: 1956,; Anthologie de la Poésie Américaine, trad. de l’américain par Alain Bosquet, (Stock)
À travers les mots puissants de Williams, ce poème nous invite à contempler notre propre rapport à la solitude et au désespoir. En explorant ses œuvres, vous découvrirez d’autres réflexions sur la condition humaine. N’hésitez pas à partager vos impressions sur ce poème touchant.