Plume de poète
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Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.
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La cité des dieux déchus

La cité des dieux déchus

Dans le creux du monde s'étend une cité,
Où les dieux déchus viennent pleurer leur éternité.
Leurs larmes d'argent fondent le cœur de pierre,
Dans cet empire silencieux, ils sont éphémères.

Là-bas, le vent murmure des secrets anciens,
Des histoires oubliées, soufflées par les chagrins.
Les ruelles pavées sont des veines de souvenirs,
Où chaque pas évoque des échos à venir.

**Dans cette brume épaisse qui enveloppe les toits,
Les dieux déchus marchent, perdus, sans foi.
Leur éclat fané, dans l'ombre, frémit et danse,
Comme un ultime adieu à leur puissance.

Des flammes écarlates dessinent dans l'air,
Les rêves brisés par le poids de l'univers.
Chaque étincelle est un monde qui s'éteint,
Une épopée qui se termine, un destin atteint.**

Mais dans ce désespoir, une lueur persiste,
Une force paisible, subtile, qui insiste.
Elle murmure à l'oreille des âmes perdues,
Qu'en chaque fin réside un début, méconnu.

Les pierres de la cité, sous la lune, scintillent,
Raconte l'histoire d'un temps que l'on habille.
De légendes, d'amours et de guerres lointaines,
D'un monde où chaque chute enseigne et entraîne.

Les dieux déchus, dans leur misère, découvrent,
Que même déchus, leur lumière toujours couvre.
Les vestiges d'un passé qui, furtivement,
Leur apprend la beauté de l'instant présent.

Peu à peu, leurs cœurs se colorent d'espoir,
Dans ce lieu de fin, ils aperçoivent une gloire.
Pas celle des temples et des oraisons,
Mais celle du pardon, de la rédemption.

La nuit se retire, laissant place à l'aurore,
La cité des dieux déchus n'est plus ce décor.
Elle s'illumine d'une flamme renouvelée,
Chaque dieu son chemin, enfin, a retrouvé.

Dans le silence, un message se tisse,
Sur la nature éternelle de la malice
Et de la grâce, dans l'étreinte de la nuit et du jour,
Sur le pouvoir de la faiblesse, et de l'amour.

Ainsi s'achève l'histoire de la cité éphémère,
Où même les dieux peuvent apprendre de la terre.
Dans les cendres du passé, la lumière s'éveille,
Révélant que dans chaque fin, un début veille.

Que ce récit soit une ode à l'espoir insoumis,
À la force tranquille qui réside en l'oubli.
Pour ceux qui marchent sous la voûte étoilée,
Rappelez-vous de la cité des dieux déchus, où tout peut s'apaiser.

La vie, avec ses chutes et ses élans, est un poème,
Dont chaque strophe est une épreuve, un diadème.
À travers les âges, qu'elle soit notre muse,
Nous enseignant, dans le silence, sa cadence diffuse.

Ainsi, la cité des dieux déchus murmure,
Que dans l'ombre de nos peines, une lumière pure.
Elle trace un chemin, une voie vers l'aube,
Où chaque cœur peut trouver sa réponse, sa robe.

Dans cette épopée, notre propre réflexion se trouve,
Sur les fragments d'existence, sur l'amour qui couve.
Dans les dédales de notre vie, prenons garde,
À ne pas oublier, que même déchu, on regarde…

Vers l'infini.

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