L'écho des souvenirs
Dans l'antre du temps s'éveille une mémoire,
Comme un fleuve ancien coulant vers le soir.
Les souvenirs naissent, dansent et implorent,
De ces instants fugaces que l'âme adore.
Au cœur de l’obscurité, luit une flamme,
Une étincelle née du plus profond drame.
C'est dans le silence que naissent les mots,
Des murmures du passé, un nouveau flambeau.
Les rêves d'antan s'entremêlent aux étoiles,
Naviguant dans le ciel comme de frêles voiles.
Chaque étoile, un récit; l'univers, une toison
Où s'égarent nos pensées, sans autre raison.
L'éclat d'un sourire, la caresse d'un vent,
Se muent en symphonies pour l’entendement.
Les joies et les peines, enlacées en ballet,
Composent la musique de notre réalité.
Sur le palais de la mémoire s’érige l'espoir,
Comme un phare guidant dans le désespoir.
Car même dans l'orage ou sous le ciel couvert,
L'écho de nos souvenirs nous sert de repère.
Les saisons défilent, peignant notre histoire,
En nuances de couleurs, du matin jusqu'au soir.
Le printemps de la vie, aux mille bourgeons tendres,
Vers l'été s'épanouit, où nos cœurs peuvent s’entendre.
L'automne, riche en or, nous offre sa récolte,
Un moment pour réfléchir, que rien ne révolte.
Puis l'hiver, dans son manteau blanc et serein,
Nous invite au silence, au recueil, au lointain.
Ainsi va le cycle, éternel et fidèle,
Où chaque souvenir, comme une étincelle,
Éclaire notre chemin, balise l'existence,
Dans cette quête de sens, d'amour, et de science.
Dans l’immensité des temps, notre quête persiste,
À chercher, à comprendre, ce qui nous rend tristes,
Ou ce qui nous emporte, sur des vagues d'allégresse,
Vers des sommets d'émotions, de joie, de tendresse.
L'écho des souvenirs, tel un phénix, s'élève,
Transformant douleurs et joies en une sève.
Une force qui nous pousse à dépasser nos peurs,
À embrasser le moment, bâtisseur des heures.
Et tandis que l'écho s'étend et résonne,
Nos cœurs, nos âmes ensemble, se façonnent.
Nos vies, tissées de fils d'or et de lumière,
Se reflètent dans le cours d'un fleuve de prières.
Reconnaissant la beauté dans chaque instant,
Nous comprenons enfin que, dans le firmament,
Chaque chagrin, chaque rire, chaque cri,
Est une note dans la symphonie de la vie.
Ainsi, au seuil de l'inconnu, nous marchons, guidés,
Par l'écho de nos souvenirs, en nos cœurs ancrés.
Ils sont nos boussoles, nos étoiles, nos chants,
Témoins silencieux de ce voyage, marchant.
Dans la clarté naissante ou dans le crépuscule,
Nous avançons, portés par ce qui nousculpte.
L'écho des souvenirs, notre plus fidèle allié,
Nous enseigne à vivre, à aimer, à espérer.
En conclusion de ce long périple, sachez,
Que chaque souvenir, chaque éclat, chaque voix,
Contribue à ce magnifique canevas de vie,
Nous unissant tous sous la même harmonie.
Dans l'écho de nos souvenirs, nous trouvons la clé,
D'un monde plus doux, où tout est relié.
Écoutons leurs chansons, leurs leçons, leurs rêves,
Car ils sont le souffle, l'écho de ce que l'on sème.
**Ainsi, entre les lignes du temps et de l'espace,
Nos souvenirs tissent la plus belle des étoffes.
Que leurs échos résonnent, puissants et infinis,
Pour éclairer nos chemins, dans l'ombre et dans la vie.