Les rêves sculptés
Dans le creux silencieux d'une nuit sans étoiles,
S'ouvrit le voile tendre du monde des idéales,
Où chaque souffle dessine, sur l'azur des possibles,
Le contour d’un rêve, fragile et indicible.
Première étoffe: L'éveil
Là, dans l’aurore naissante d’un jour à naître,
Un esprit s’éveille, désireux de connaître
La texture du vent, la couleur du temps,
Dans ce jardin latent, secret et attendrissant.
Il peint d’abord à larges touches l’espace,
De mille couleurs, d'horizons, il fait face
Aux possibilités infinies, aux chemins dispersés,
Où chaque pas est une odyssée, un été.
Deuxième étoffe: Le voyage
Le voyage commence sur une mer d’azur,
Où chaque vague murmure un futur
Plein de promesses, d’écueils et d'espoir,
Un océan de rêves à naviguer, à voir.
Sur cette quête sans fin, le rêveur audacieux
Rencontre des âmes, des mirages précieux,
Des îles de pensées, des forêts d’émotions,
Qui nourrissent sa quête, ses convictions.
Troisième étoffe: La création
Au cœur du périple, une étincelle, une création,
Un monde façonné de passion, d’imagination.
Ici, chaque rêve sculpté dans l'âme de la nuit
Devient réalité, tangible, et dans le silence, s’ensuit.
Avec délicatesse, le rêveur grave dans l’éther,
Des cités d’idées, des ponts entre les hier,
Unissant les contraires, dans un équilibre parfait,
Où la lumière danse avec l'obscurité, discret.
Quatrième étoffe: La révélation
Mais que sont les rêves sans les défis, les épreuves ?
Sans les larmes, les douleurs que l’âme s'octroie, s'émeut ?
C’est dans ce contraste, cette lutte incessante,
Que le rêve prend sens, force, et se présente.
Au cœur de la tourmente, dans le silence brisé,
Une voix s’élève, puissante, un appel à se transcender.
Les rêves sculptés, plus qu’une fuite ou une idylle,
Devienne un phare, une raison, une force tranquille.
Cinquième étoffe: L’union
Ainsi, dans l’union sacrée de l’ombre et de la lumière,
Se révèle le sens profond de notre quête éphémère.
L’entrelacement de nos rêves et de nos réalités,
Forge la trame de notre existence, de notre identité.
Dans la symphonie de la vie, chaque note est essentielle,
Chaque rêve un mouvement, une danse perpétuelle.
Face à l’infini, nos espoirs sculptés, nos désirs ardents,
Témoignent de notre passage, éphémère et vivant.
Dernière étoffe: L'appel au voyage
Et voilà que le poème invite, en son ultime strophe,
À l’écoute des murmures du vent, à la découverte des philosophes.
Que chaque mot, chaque vers, éveille une réflexion,
Sur la beauté du voyage, l’importance de la création.
Dans le ballet des étoiles, dans le chant du monde,
Se trouve une invitation, profonde, seconde :
À nourrir nos rêves, à sculpter notre destin,
À partager nos quêtes, à tenir la main.
Conclusion: Les rêves, ces sculpteurs d’avenir
Les rêves sculptés, dans leur fragile splendeur,
Ne sont pas une échappatoire, mais un cœur,
Un cœur battant au rythme de nos passions,
Un moteur, une boussole, dans nos oraisons.
Alors, que les vents nous soient favorables,
Que nos rêves soient forts, tangibles et stables,
Guidons-nous mutuellement vers ces horizons nouveaux,
Unis, dans la lumière de nos aspirations les plus beaux.
Dans ce voyage au cœur de l’âme et du monde,
Que nos rêves sculptés nous élèvent, profonds.
Car c’est dans l'acte de rêver, audacieusement,
Que réside la clé de notre épanouissement.
Fin