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La girafe qui avait mal au cou

La girafe qui avait mal au cou

Dans l'immense étendue savane, sous un ciel d'azur infini,
Se tenait, élégante et fière, une girafe au long cou fini.
Son regard portait au-delà des arbres, des plaines, des rivières,
Mais dans son cou, une douleur sourde, un secret éphémère.

Aux Premiers Jours

Dès sa tendre enfance, sous l'œil bienveillant des étoiles,
Elle apprit à brouter les hautes branches, défiant les échelles royales.
Chaque feuille, un poème soufflé par le vent,
Chaque brise, une caresse du temps.

Mais le temps, justement, sculpta ses vertèbres en arc de triomphe,
Et dans cette courbure noble, un mal se lovait, s'y camouflait, insidieux, prompt à l'effroi.
"Qu'importe," se disait-elle, "j'ai l'échine forte, le cœur vaillant,
Face au firmament, qu'est-ce qu'un peu de douleur, tenant ?"

L'Écho Des Murmures

Les saisons défilèrent, chacune peignant la savane de ses teintes.
Et notre dame au long cou, muse immuable, écoutait les plaintes
De la terre sous ses pieds, récit intemporel,
Murmures anciens, témoins éternels.

Elle entendait dans le soir tombant, les histoires des ancêtres,
Dans la rosée du matin, les espoirs des êtres.
Ses compagnons de savane, porteurs de mille secrets,
Partageaient leurs récits, lors de fugaces arrêts.

Le Fardeau Se Fait Lourd

Mais voilà que le fardeau, au fil des années, devint lourd.
La douleur, autrefois murmure, se faisait aujourd'hui sourd rugissement.
"Est-ce le poids des histoires que je porte, ou simplement le mien ?"
Se demandait-elle, la gorge serrée, le regard lointain.

Dans son questionnement, une quête commença,
Pour apaiser son mal, pour comprendre — pourquoi ça ?
Elle chercha dans les chants des oiseaux, dans le frémissement des feuilles,
Une réponse, un baume, à sa douleur qui couve, qui veille.

Renaissance

Et c'est là, au cœur de sa quête, que l'éveil se produisit.
Non pas une solution, mais une acceptation, une vision qui grandit.
Elle comprit que chaque douleur, chaque joie, une histoire raconte,
Tissage complexe de la vie, dans lequel chaque être se montre.

Elle apprit à porter son fardeau non comme un poids, mais comme une marque,
Une preuve de sa force, de sa résilience, une voile sur sa barque.
Elle se dressait plus fière, plus sage, les yeux brillants d'espoir,
Son cou, autrefois source de douleur, devenait son histoire.

Conclusion Étoilée

Dans la voûte céleste, les étoiles témoignent, silencieuses,
De la danse de la vie, éternelle et précieuse.
La girafe, déesse des savanes, porte en elle ce récit,
La beauté de l'existence, dans ses joies, ses conflits.

Chaque être porte en son cœur, une girafe au long cou,
Avec ses douleurs, ses luttes, mais debout, malgré tout.
Comme elle, apprenons à voir au-delà de nos nuits,
Nos fardeaux, convertis en étoiles, illuminent notre infini.

Ainsi se conclut l'épopée de notre amie au long cou,
Symbole de sagesse, d'endurance, devant tout.
Un hommage au voyage de la vie, dans toute sa splendeur,
Rappelant que, même fragile, le cœur garde ses fleurs.

A travers ce récit, peut-être découvrirez-vous,
La force qui sommeille en chacun de nous.
La girafe qui avait mal au cou,
De ses maux, fit des bijoux.

Dans le vaste tissu de notre humanité partagée,
Chaque histoire, chaque souffrance, est une étoile éclairée.
Puisse ce poème, dans sa simplicité, sa vérité,
Vous inspirer à chercher, dans vos douleurs, la beauté.

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