Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

Chant de la Sirène et du Héron

Entre les vagues de l’océan et le bleu du ciel, la sirène et le héron échangent leurs mélodies, une symphonie poétique de la nature.

Dans l’abîme des flots bleuâtres et de l’éther sans fin,
Se trament des légendes, des mystères qui nous attirent en vain.
C’est au croisement de ces deux mondes, dans un espace indéterminé,
Que se rencontrent nos deux âmes, le héron et la sirène, destinées.

Sur les rives de sable fin, des dunes aux blanches crêtes,
Chaque matin, l’aube dévoile ses premières silhouettes.
Le héron, gracile et fier, scrute l’horizon lointain,
Tandis que l’onde murmure doucement ses refrains.

La sirène, émergeant de sa demeure d’écume et de sel,
Contemple le ciel où volète l’oiseau, si naturel.
Leurs yeux se croisent, un dialogue silencieux s’engage,
Eux, les enfants des éléments, entament leur échange.


La Sirène :
« O toi, messager des cieux, aux larges ailes tendues,
Parle-moi des nuages, des tempêtes et des vents entendus.
Je vis dans un monde où le soleil se noie chaque soir,
Où la lune caresse l’eau de ses mains d’espoir. »

Le Héron :
« Dame des mers profondes, au chant envoûtant et doux,
Je survole terre et mer sous un firmament si flou.
Mon regard plonge souvent dans l’abysse de tes yeux,
Miroir d’un océan mystérieux, aux reflets cieux. »


Dans cette symphonie de vagues et de brises légères,
S’épanche la mélodie des âmes solitaires.
Le héron raconte le vent qui caresse les rivages,
La sirène chante les perles et les coraux, trésors d’âge.

La Sirène :
« Dis-moi, noble échassier, as-tu peur de l’orage ?
Quand le tonnerre gronde, faisant trembler ton plumage ? »

Le Héron :
« Aucun crainte je ne porte à l’égard du tumulte céleste,
Car après la pluie, vient toujours un temps de fête. »


Ils s’entretiennent ainsi, au fil de jours et de nuits,
De la mer qui les berce, du ciel qui les unit.
Leur conversation danse sur l’écume et le zéphyr,
Effleure les étoiles, glisse sur les souvenirs.

La Sirène :
« Écoute, ami plumé, le choeur des vagues en liesse,
Elles content l’histoire de la lune, dans leur ivresse. »

Le Héron :
« Je sais, je perçois leur puissance émouvante,
Elles m’évoquent les dunes que le vent doucement fréquente. »


Jours après jours, l’échange éternise son souffle, son élan,
Unissant la sirène et le héron dans un même chant.
Dans la pénombre d’un monde qui souvent les évince,
Ils conversent, ambassadeurs d’une paix sans malice.

Le Héron :
« Quel est ton plus grand désir, ô sylphide ondulante ?
Qu’aspires-tu à trouver au-delà des vagues dansantes ? »

La Sirène :
« J’aimerais connaître la caresse de l’air sur mon visage,
Découvrir les contrées lointaines, les montagnes et les rivages. »


La nostalgie teinte parfois leur discours d’azur et d’ébène,
Chacun dans son élément, parfois joyeux, parfois en peine.
Mais l’harmonie règne, précieuse, entre ciel et mer,
Alliance sacrée, tissée d’échos, d’eau et de verre.

La Sirène :
« Partagerais-tu avec moi, l’ivresse de ton envol ?
Pourrais-je glisser sur l’horizon, comme un simple col ? »

Le Héron :
« Et toi, m’offrirais-tu une plongée dans tes profondeurs,
Pour y découvrir des merveilles, et y noyer mes peurs ? »


Avec lenteur, un tableau se peint dans l’entrelacs de leurs voix,
Ils rêvent d’un monde où frontières ne régiraient pas les lois.
Où la sirène pourrait, aux côtés de son compagnon ailé,
Explorer les cieux, dans une valse inédite et sacrée.

Et le héron, souverain des airs, s’imagine en plongeur,
Naviguant parmi les bancs de poissons multicolores, avec ferveur.
Ensemble, ils bâtiraient un pont entre leurs univers,
Fusionnant les beautés terrestres et aquatiques, ouvrant les cieux et les mers.


La belle histoire s’inscrit dans l’écho immortel de l’onde,
« La Sirène et le Héron » : un hymne à une harmonie profonde.
Un chant qui résonne dans le cœur de qui ose écouter,
Le murmure de la nature et ses merveilles à apprécier.

Et tandis que le soleil sombre dans le lit de l’océan,
Nos amants de l’eau et du ciel concluent leurs serments.
Malgré leurs différences, malgré le destin qui les sépare,
Ils cherchent dans leur dialogue l’unité qui déclare :


Que ciel et mer ne sont pas si éloignés,
Que la distinction n’est qu’une illusion donnée.
Dans leurs mots s’épanouit une vérité universelle,
La nature en sa totalité est un joyau sans pareille.

L’harmonie se trouve dans l’acceptation des contrastes,
Dans le partage des rêves, et des espoirs qu’on entasse.
Une chose reste certaine, dans ce conte immémorial,
L’union fait la force, dans ce monde aux mille chorals.


Ainsi, que nous soyons en quête des histoires des cieux,
Ou attirés par le chant des profondeurs mystérieuses,
« La Sirène et le Héron » nous invitent à considérer,
La beauté de l’harmonie, là où la mer rencontre l’air.

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