L'encre de la vie
Dans la trame silencieuse du crépuscule, où les pensées s'entrelacent,
L'aube d'une quête s'éveille, fragile et audacieuse, dans l'espace.
Au commencement, un souffle, une ombre, une lumière si délicate,
Une page blanche accueille l'encre noire, en elle, les rêves se dilatent.
Sous le ciel étoilé, les mots commencent à danser, fiers et sauvages,
Chaque vers, une étoile, chaque rime, le reflet d'un paysage.
L'univers, alors, se déploie en une symphonie de couleurs,
Où l'encre coule, tel un fleuve, transperçant le cœur des lecteurs.
Quête de sens, exploration de l'âme, voyage en soi-même,
L'encre dévoile des mondes perdus, des vérités que l'on ensemence.
À travers les ombres et les lumières, elle raconte l'histoire humaine,
Un ballet d'émotions, une lutte, une quête de paix, si lointaine.
De l'amour naissant au cœur de la tempête, fort comme le roc,
Aux douleurs abyssales, où chaque mot est un verrou, une étoque.
L'encre de la vie, fluide et indomptable, sculpte les destins,
Sur le papier, elle griffe, elle caresse, crée des liens.
Les héros de ces épics, si divers, reflets de nous-mêmes,
Chacun portant en lui ses batailles, ses dilemmes.
Dans un souffle, dans un cri, dans le murmure du vent,
L'encre capte l'essence de l'existence, impertinemment.
Elle plonge dans la mer des émotions, nage avec grâce et furie,
Sort grandie de ses abysses, portant la lumière de l'épanouie.
L'encre, cette magicienne, tisse entre les doigts du poète,
Un manteau de constellations, où chaque étoile est une promesse.
Dans cette quête incessante de beauté et de vérité,
L'encre se fait charpentière, érigeant des ponts entre passé et destinée.
Elle écrit la joie, la tristesse, l'espoir, dans un même élan,
Unifie les contradictions, dans un monde de plus en plus vacillant.
Avec chaque mot, un monde nouveau s'éveille, vibrant et sincère,
La plume danse, légère, sur le papier, dans un silence monastère.
L'encre, fluide vital de nos âmes en quête d'immortalité,
S'inscrit dans le temps, défiant l'éphémère, la banalité.
Pour finir, ce n'est qu'en puisant dans l'encre de nos vies,
Que l'on peut, peut-être, toucher à l'éclatante harmonie.
Que ce poème soit un phare, une boussole pour l'errant,
Un rappel que dans chaque goutte d'encre, bat le cœur vibrant de l'océan.
L'encre de la vie, plus qu'une métaphore, est notre essence,
Elle coule, elle vit en nous, témoin de notre résilience.
Que les mots, tels des échos à travers la nuit, portent cette évidence:
Dans l'acte d'écrire, réside la clé de notre existence.
