Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.
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Les maux de la société

Dans l’écrin bleu où dansent les mots silencieux,
Où chaque souffle du temps s’enroule délicieux,
Se tisse un monde étrange de rimes et de proses,
Là, je dépose un chant, éclosion d’une rose.

Au sein de cette œuvre, un fil se déroule,
S’épanche le murmure d’un monde qui s’écroule.
Les maux de la société se parent de poésie,
Perfusant le papier de leur mélancolie.

L’Horloge**

Les aiguilles s’avancent en un ballet silencieux,
Filent les secondes, insaisissables et sérieux.
Chaque tic-tac marque l’érosion de notre ère,
Où le progrès, souvent, derrière lui, laisse misère.

Rues ensommeillées où jaillissent mille lumières,
Masques de joie fardant tristesse et poussière.
La cité consume, dans l’ombre, ses héritiers,
Engloutissant leur temps, l’air vidé de sa fierté.

L’Acier et la Fleur**

Sous le ciel de ferraille, la terre s’écorche vive,
Cicatrices béantes où la nature dérive.
L’homme, architecte fou, échafaude ses rêves,
Mais dans son sillage, entaille le berceau qui s’élève.

Des jardins d’autrefois ne demeurent que mémoire,
Dans la course effrénée du progrès à la gloire.
Prisonniers du béton, les regards se perdent,
Vers des étoiles noyées dans le smog qui les cerne.

L’Aurore des Mots**

Dans l’antichambre sombre de pensées inassouvies,
Un poète dérobe à la nuit ses secrets.
Il peint la fresque d’une aurore qui s’éveille,
D’un monde renaissant sous un soleil vermeil.

Les mots deviennent navires voguant à contre-courant,
Défiant les tréfonds de l’océan vacillant.
Leur éclat dévoile, sur des vagues d’azur,
Un soupçon d’utopie aux contours bien moins durs.

L’Échiquier des Hommes**

Dans la mêlée des jours, des rois et des pions,
Chaque geste, chaque mot est une position.
Nos vies se déplacent comme sur un échiquier,
Un monde en noir et blanc, où l’âme peut vaciller.

Rêveurs contre cyniques, un perpétuel combat,
Dans ce théâtre d’ombres, qui trahit ses ébats.
Pour chaque roi sacrifié, un horizon s’effondre,
Et dans un souffle, l’espérance encore répondre.

Le Ballet des Saisons**

Cycle incessant, où la nature dictée,
Ordonne aux humains l’harmonie tant rêvée.
Des bourgeons au givre, dans un cortège éternel,
La vie s’enlace au temps comme une promise au ciel.

Les vendanges des cœurs s’unissent aux moissons,
L’homme à son univers, dans une étrange fusion.
Les étreintes furtives sous l’œil d’une lune rousse,
Écho d’un ballet que nul fin ne repousse.

L’Écho du Vide**

Dans le tumulte sourd, la solitude s’étire,
Long fil d’Ariane dans le labyrinthe, se mire.
Sourd un écho, stupéfiant et profond,
Palais de verre où chaque âme se confond.

Quête insensée d’un idéal, d’une trace,
Sur le sable mouvant de nos heures qui s’effacent.
Le vide se fait maître, étrange réverbère,
Illuminant ce que la vie emprisonne de mystère.

Le Reflet d’une Époque**

Ainsi va le poème dans le reflux du temps,
Miroir tendu vers nous, éclatant et dansant.
L’écho de nos vies, dans le prisme des âges,
Réverbère les passions et les sages outrages.

L’encre des maux de la société s’étend,
Naviguant sur les pages des ans en suspens.
Pourquoi ce cantique, au creux des nuits ardentes ?
Pour que, par la poésie, l’humain se réinvente.

Que les maux se transforment en une mélodie,
Une symphonie d’espoir en une époque assombrie.
Dans la cadence des vers, trouver réconfort,
Le poème est refuge où chaque âme s’endort.

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