Dans l’aurore naissante où le monde s’éveille,
S’ouvre la première porte, celle de la merveille.
Les rayons timides d’un soleil encore pâle,
Caressent les visages, effleurent les opales.
Sous le ciel infini, aux couleurs d’un tableau,
Les coeurs palpitent, libres, loin des mots trop lourds.
Chaque pas sur cette terre, une promesse si belle,
Pousse l’âme à danser, au-delà des ampleurs.
Tels des navigateurs des temps anciens,
Nous traversons les mers, affrontons les destins.
La deuxième porte s’ouvre, celle de la quête,
Un horizon sans fin, où chaque rêve promet.
Dans cette odyssée, où le courage se mêle
Aux doutes et aux espoirs, la vie tisse sa trame.
Les histoires de chacun, uniques et précieuses,
Se croisent, se rencontrent, dans un ballet aérien.
Au creux des nuits étoilées, où le temps semble suspendu,
La troisième porte apparaît, celle de l’intime.
Là, sous le velours d’une lune confidente,
Les âmes se dévoilent, tendres et sans armures.
Les secrets murmurés au vent de l’existence,
Les éclats de rire, les larmes en silence,
Tout ce qui nous construit, délicatement s’égrène,
Dans le jardin secret, où chaque fleur se sème.
Puis vient la quatrième, majestueuse et sereine,
La porte de la sagesse, au seuil de l’éphémère.
Elle parle du temps, de ses marques indélébiles,
De la beauté des jours, de l’amour infini.
Ici, dans ce sanctuaire où palpite la vie,
Les mots revêtent l’éclat des vérités intemporelles.
Chaque sourire partagé, chaque main tendue,
Raconte une histoire, celle de l’humanité.
Enfin, les portes se rejoignent, dans un ultime ballet,
Formant le cercle parfait de notre existence.
La quête de bonheur, un voyage sans fin,
Où chaque instant vécu, se transforme en étoile.
Car voici la clé, le secret si simple :
Le bonheur se trouve dans la beauté de l’instant,
Dans la force des liens, dans la paix de l’esprit,
Dans l’émerveillement permanent de l’âme.
Ainsi, les portes du bonheur, majestueuses, s’ouvrent,
Invitant chacun, à réinventer son monde,
À aimer sans mesure, à vivre d’émois pures,
Car au final, c’est l’amour, qui rend tout infini.