Dans le creuset du jour qui s’éveille lentement,
Où les rêves nocturnes flirtent avec l’aurore,
S’insinue une mélodie, à peine audible, dorénavant
Émergeant des silences partagés, trésors encore.
Aux frontières de nos âmes, où se tisse l’invisible,
Se dessine le contour flou de nos espoirs partagés.
Dans cette danse fragile, presque insaisissable,
Réside une promesse de jours, jamais égarés.
Les mots se fanent, mais les silences résonnent,
Telle une symphonie inachevée, en quête d’échos.
Au-delà du tangible, c’est là que tout se donne,
Dans ces interstices, où fleurit l’indicible, si beau.
C’est dans l’absence de paroles, la retenue,
Que les cœurs conversent, libérés de tout.
Dans ces espaces muets, s’épanouissent les vues,
Sur des mondes intérieurs, en dehors de toute route.
Le silence, ce n’est pas l’absence, mais le plein,
Un univers où chaque souffle devient un pont.
Entre deux âmes, un espace sacré se dessine enfin,
Où les non-dits forgent les liens les plus profonds.
Chaque silence partagé, est une œuvre en soi,
Une toile d’émotions, de sensations entrelacées.
Un tableau vivant, où chaque pause est une loi,
Révélant les nuances de ce que les mots ont effacé.
Le monde s’empresse, les paroles s’entassent,
Mais dans le silence, se trouve notre vérité nue.
Une quête de sens, dans le tumulte qui passe,
Un havre de paix, loin des bruits de la rue.
Les silences partagés, sont des poèmes non écrits,
Des récits suspendus dans un espace intemporel.
Ils sont ces moments précieux, infinis,
Où l’âme s’évade, trouvant enfin son ciel.
En conclusion, notre voyage à travers le mutisme,
N’est pas un périple vers le vide, mais vers une plénitude.
C’est dans le non-dit, que se tisse le véritable altruisme,
Un monde meilleur, empreint de quiétude.
Les silences partagés, ces instants éphémères,
Sont les gardiens de notre humanité,
Des ponts entre nos solitudes, des lumières,
Sur le chemin de notre éternelle quête de beauté.