Les souvenirs en cascade
Dans l’obscurité veloutée de la nuit,
Où les étoiles murmurent à l'infini,
Débute le voyage d’une âme solitaire,
Au cœur des souvenirs, une mer éphémère.
La lune, d’un éclat argenté, éclaire la trame,
Du passé au présent, tout s'entrelace en l'âme.
Les souvenirs en cascade, comme une mélodie,
Réveillent les échos d'une vie endormie.
Au premier souffle du vent, frissonnant doucement,
Revivent les printemps, éclats de rire d’enfant.
Les champs de blé doré, sous un soleil couchant,
Renouent avec les jeux et les chants désarmants.
Dans un murmure, le temps s’effiloche, s'évade,
Chaque grain de sable, une histoire qui s'égare.
Les amours naissantes sous un ciel étoilé,
Ces regards croisés, désirs inavoués.
Puis, vient la morsure, le coeur en écharpe,
Des adieux murmures, des larmes pour écharpe.
Sur le quai d’une gare, l’absence en héritage,
La douleur, comme un orage, effeuille les pages.
Avec pudeur, le poète effleure le chagrin,
Dans l'encre de ses mots, baigne le parfum
D'amitiés éternelles, de promesses envolées,
Au creux de l’aurore, des rêves étoilés.
Les saisons défilent, imperturbables marées,
Chaque feuille tombée, renouveau espéré.
La sagesse, fruit mûr au jardin de l’expérience,
Cultivée dans le silence, la patience, l’essence.
Les épreuves, forgerons de l'âme en quête de lumière,
Sculptent avec tendresse, malgré l’amertume ambiante.
Dans les creux de la vie, où se cachent les peines,
Germent les fleurs de la résilience, sereines.
Et puis, il y a ces instants, suspendus hors du temps,
Un sourire partagé, un geste bienveillant.
Comme un phare dans la nuit, guide les égarés,
Vers des rivages cléments, des avenirs espérés.
Le poème s’écoule, ruisseau devenu rivière,
Dans le lit des mots, voyage la lumière.
La beauté du monde, dans un éclat de rire,
Se révèle, fragile, dans un souffle à saisir.
Dans le grand théâtre de la vie, chacun joue sa partition,
Silhouettes fugaces sous le dôme des passions.
Mais dans le creuset des jours, au fond de chaque histoire,
Résonne l'harmonie, écho de nos mémoires.
Les souvenirs en cascade, tissu de notre être,
Dansent au rythme des vagues, reflètent notre quête.
Ils sont le miroir de nos âmes voyageuses,
La lumière dans l'obscurité, nos ancre et flambeau.
Ainsi se tisse le lien indéfectible entre hier et aujourd'hui,
Dans le cours éternel de la vie qui nous unit.
Les mots, porteurs de sens, de souvenirs, et de rêves,
Tissent une étoffe précieuse, où chaque fil s'élève.
Le poème, écho lointain des battements de cœur,
Invitation à plonger au fond de nos peurs.
Révèle la beauté, tapisée dans l'ombre,
La force tranquille qui sommeille sous les décombres.
Les souvenirs, tels des phares dans la nuit noire,
Eclairent le chemin, adoucissent les histoires.
Dans la danse des mots, la vie se renouvelle,
Témoignage vibrant de l'éternelle étincelle.
Les souvenirs en cascade, symphonie des temps,
Raconte l’humanité, dans ses flux et ses contretemps.
Chaque strophe une vague, chaque vers un instant,
Où se mêlent les couleurs de la vie, éclatantes.
Dans le sillage de ces mots, l’esprit s’envole,
Au-delà des frontières, où l’âme se frôle.
Cette ode aux jours passés, aux moments à venir,
Invite à la réflexion, à apprendre et à sourire.
Car dans le livre de la vie, chaque page écrite,
Est un pas vers soi, une découverte infinité.
Les souvenirs en cascade, trésor inestimable,
Nous rappellent que chaque instant est précieux, inaltérable.
A vous, lecteurs voyageurs dans le temps et l’espace,
Qui parcourez ces lignes, ces mots, ces traces.
Que les souvenirs en cascade deviennent votre muse,
Pour écrire la suite, en lettres de lumière diffuses.
Ainsi se clôt ce poème, ode à la mémoire,
Qui dans le coeur de chacun, pourra faire son nid.
La langue française, dans sa beauté infinie,
Porte nos souvenirs, nos rêves, notre vie.
