Plume de poète
Plume de poète
Bienvenue sur mon blog, je suis Nathalie Cali, dans les recoins tranquilles de mon quotidien, j'explore l'art de tisser des mots en poèmes et histoires pour enfants, chaque texte que je partage sur unpoeme.fr est un fragment de mon imagination, conçu pour éveiller la curiosité et l'enthousiasme des jeunes esprits, qand je n'écris pas, je me plonge dans le monde des livres, toujours à la recherche d'inspiration. Rejoignez-moi dans cette aventure littéraire, où chaque histoire est une fenêtre ouverte sur un univers de rêves et de découvertes.

Le papillon qui avait peur de voler

Dans le silence d’un monde aux teintes pastel,
Où chaque fleur soupire son parfum sous le ciel,
S’éveille en douceur le récit d’une créature,
Le papillon qui du vol portait en lui la peur.

Né d’une chrysalide en un matin serein,
Où la rosée dessine des perles sur le thym,
Il contemplait ses ailes, bijoux d’iridescence,
Miroirs de ses craintes et de ses hésitances.

Spectateur résigné du ballet des abeilles,
Il se rêvait, envieux, dans l’éther qui l’appelle.
Mais les airs lui semblaient tumultes de géant,
L’envol, une chimère au parfum effrayant.

Il admirait les roses, gages d’éternité,
Qui ne craignent ni le vent, ni la volatilité.
Son cœur, aspirait-il à l’ancrage des racines?
Ou aux ailes déployées que la brise anime?

Dans le jour qui ployait sous le poids de l’étoile,
Une voix murmurait, secret doux et sans voile :
« Tout être qui respire a la chance de l’essor,
Ne crains pas les hauteurs, elles sont ton trésor. »

Il rêvait des sommets, de l’azur immaculé,
Découvrir des couleurs encore non dévoilées.
Avec courage accru au sein de son être frêle,
Il sentit naître l’élan, la force nouvelle.

Enfin, depuis la fleur où timidement posé,
Le papillon s’ouvrit, l’air fut épousé.
De ses ailes, il peignait des arabesques fines,
Dansant avec les brises, libéré de sa crainte.

Les champs s’offraient à lui, mosaïque vivante,
Tapis d’or, d’émeraude, où son vol se raconte.
Au-dessus de rivières, où le reflet danse,
Il trouva l’allégresse, l’ultime récompense.

La nature le portait sur ses vagues de vent,
Lui chuchotant les mots, doux et enveloppants.
Chaque battement d’aile était une syllabe
D’un poème qu’écrivait l’éther à ses diapasons.

Il survola les champs aux teintes d’améthyste,
Et découvrit que loin, l’horizon lui résiste.
Chaque lieu visité offrait sa propre étreinte,
Des berceaux florissants aux marais et leurs teintes.

Ses peurs s’abandonnèrent aux profondeurs de l’âme,
Comme des feuilles mortes qui l’hiver désarment.
Le papillon apprit, à chaque coup d’ailes donné,
L’audace naît du cœur, jamais de l’abandonné.

Un soir tamisé par un soleil se couchant,
Il médita en vol, le regard transparent.
Il avait traversé des orages, des brises,
Sa vie était tableau, chaque jour une esquisse.

Et dans la quiétude d’une ombre qui s’étend,
Il comprit le langage universel du temps.
Un battement pour la joie, un autre pour le chagrin,
La vie, un parchemin qu’on noircit au destin.

Autrefois chenille ancrée en des certitudes,
Puis papillon dans l’ère de sa plénitude,
Il saisit que le vol n’est que métaphore
De l’âme qui se cherche et qui s’en va éclore.

Dans le silence d’un monde aux teintes pastel,
Nos rêves de grandeur s’éveillent sous le ciel.
Comme le papillon, chacun porte en soi,
Des ailes invisibles, qu’il déploie vers la foi.

En chacun de nos pas, de nos mots, de nos gestes,
Battent des ailes d’espoir, de courage, de quête.
Il n’est point de craintes qui saura éteindre
La lumière intime qui ne cesse de peindre.

Souviens-toi donc, lecteur, dans ta propre envolée,
Du papillon jadis que la peur ancrée,
Nous enseigne qu’oser est le plus doux des chants,
Et qu’en nos vols secrets, se trouve l’infini, si grand.

Le papillon qui avait peur de voler
Nous invite à suivre son sillage éclairé.
Puisse cette ode toucher ton âme voyageuse,
Et t’offrir la clés des cieux, la voie précieuse.

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